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cotisations, incluant une durée minimale de cotisation effective.
Exemple : une personne née en 1963, qui doit théoriquement valider 168 trimestres de cotisations pour bénéficier d’une re- traite à taux plein.
􏰀 Pour un départ anticipé à 55 ans :
168 – 40 = 128 trimestres validés et 168 – 60 trimestres = 108 trimestres effectivement cotisés
􏰀 Pour un départ anticipé à 56 ans :
168 – 50 = 118 trimestres validés et 168 – 70 trimestres = 98 trimestres effectivement cotisés
􏰀 Pour un départ anticipé à 57 ans :
168 – 60 = 108 trimestres validés et 168 – 80 trimestres = 88 trimestres effectivement cotisés ;
􏰀 Pour un départ anticipé à 58 ans :
168 – 70 = 98 trimestres validés et 168 – 90 trimestres = 78 trimestres effectivement cotisés ;
􏰀 Pour un départ anticipé entre 59 ans et69anset11mois:
168 – 80 = 88 trimestres validés et 168 – 100 trimestres = 68 trimestres effectivement cotisés.
Travail pénible
La reconnaissance du degré de pénibilité du travail a été introduite dans le régime général des travailleurs salariés par les réformes des retraites de 2010 et 2014. La loi du 9 novembre 2010 donne la pos- sibilité de partir à 60 ans et à taux plein en cas d’incapacité permanente liée à une carrière pénible. Une mesure réparatrice.
La loi du 20 janvier 2014 est plus orientée vers la prévention : elle a créé le compte
personnel de prévention de la pénibilité (devenu compte professionnel de pré- vention en 2017), qui permet aux salariés exposés, au-delà de certains seuils, aux dix facteurs de pénibilité répertoriés d’accumuler des points. Ces points peuvent avoir trois usages :
􏰀 Financer une formation pour se réo- rienter vers un autre métier.
􏰀 Financer un passage à temps partiel avec maintien du salaire.
􏰀 Partir jusqu’à deux ans plus tôt à la retraite ou bénéficier d’une majoration de durée d’assurance.
VALIDER UN TRIMESTRE DE COTISATIONS
La validation d’un trimestre de cotisa- tions ne dépend pas du nombre d’heures travaillées mais des revenus perçus : ils doivent représenter au moins l’équivalent de 150 fois le Smic horaire brut. En 2018, il faut donc avoir cotisé sur une année :
􏰀 1482 € pour valider un trimestre;
􏰀 2 964 € pour valider deux trimestres ; 􏰀 4 446 € pour valider trois trimestres ; 􏰀 5928 € pour valider quatre trimestres. Il s’agit de trimestres effectivement coti- sés. D’autres trimestres peuvent être accordés durant les périodes de mater- nité, maladie, chômage ou service mili- taire. On parle alors de trimestres assimilés.
Pour le calcul du taux de départ à la re- traite, le nombre total de trimestres vali- dés (les trimestres cotisés + les tri- mestres assimilés) est pris en compte. En revanche, dans certaines situations, seul le nombre de trimestres effective- ment cotisés est pris en compte : les départs anticipés pour handicap ou car- rière longue, notamment. ➜
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