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Le système de retraite français n’a eu de cesse d’évoluer. Il repose sur un fonctionnement par répartition dans lequel les actifs cotisent pour financer les pensions perçues par les retraités.
Depuis 50 ans, en France, la population tend à vieillir.
Un recul démographique qui impacte fortement ce système et conduit à un déséquilibre dans les caisses.
Aujourd’hui, 1 retraite sur 10 n’est pas financée. Si rien n’est fait, ce sera 1 sur 6 en 2030.
La retraite de base des hospitaliers est un sujet complexe. En effet, le calcul
de la pension des agents ne tient que partiellement en compte les primes des agents, qui pour
beaucoup représentent une part non négligeable de leur salaire mensuel. Conséquence : une fois arrivé à
la retraite, vos revenus chutent de 25 à 30 % en général,
tandis que vos dépenses ne
diminuent pas pour autant, et augmentent même pour certains postes comme la santé.
indice 449 rémunération mensuelle brute
(dont 20% de primes)
Retraite mensuelle de base
soit une baisse de revenus de
Pour les fonctionnaires hospitaliers, la retraite de base est calculée selon la formule suivante :
Nombre de trimestres de
services et de bonifications
Nombre de trimestres nécessaires
pour bénéficier du taux plein
Au moment où vous demandez à percevoir votre complément de retraite, son montant est calculé après prise en compte de votre choix sur les options « reversion » et « sortie partielle sous forme de capital ».
Nombre
de points acquis
(après prise en compte des options)
valeur du service
annuel du point
(en 2018 de point 0,5848)
Chaque année, Allianz Vie fixe les paramètres techniques des points et transmet ses décisions au C.G.O.S. Celui-ci donne un avis motivé sur ses décisions et peut formuler des réserves. Le nombre de points acquis inclut aussi ceux acquis dans le cadre de l’offre « 18-35 ans » pour les hospitaliers de moins de 36 ans.
Pour percevoir une retraite à taux plein (montant maximum), une fois l’âge légal de départ atteint, il vous faudra justifier du nombre de trimestres requis.
Si vous êtes né… | Vous pourrez partir dès… |
---|---|
Pour les actifs | |
Avant le 1er juillet 1956 | 55 ans |
Du 1er juillet 1956 au 31 décembre 1956 |
55 ans et 4 mois |
En 1957 | 55 ans et 9 mois |
En 1958 | 56 ans et 2 mois |
En 1959 | 56 ans et 7 mois |
À partir de 1960 | 57 ans |
Si vous êtes né… | Vous pourrez partir dès… |
---|---|
Pour les sédentaires | |
Avant le 1er juillet 1951 | 60 ans |
Du 1er juillet 1951 au 31 décembre 1951 |
60 ans et 4 mois |
En 1952 | 60 ans et 9 mois |
En 1953 | 61 ans et 2 mois |
En 1954 | 61 ans et 7 mois |
À partir de 1955 | 62 ans |
Année à partir de laquellevous pouvez partir en retraite |
Nombre de trimestres requis |
---|---|
Pour les actifs | |
2018, 2019 ou 2020 | 167 trimestres (41 ans et 9 mois) |
2021, 2022 ou 2023 | 168 trimestres (42 ans) |
2024, 2025 ou 2026 | 169 trimestres (42 ans et 3 mois) |
2027, 2028 ou 2029 | 170 trimestres (42 ans et 6 mois) |
2030, 2031 ou 2032 | 171 trimestres (42 ans et 9 mois) |
2033 et après | 172 trimestres (43 ans) |
Année de naissance |
Nombre de trimestres requis |
---|---|
Pour les sédentaires | |
1958, 1959 ou 1960 | 167 trimestres (41 ans et 9 mois) |
1961, 1962 ou 1963 | 168 trimestres (42 ans) |
1964, 1965 ou 1966 | 169 trimestres (42 ans et 3 mois) |
1967, 1968 ou 1969 | 170 trimestres (42 ans et 6 mois) |
1970, 1971 ou 1972 | 171 trimestres (42 ans et 9 mois) |
1973 et après | 172 trimestres (43 ans) |
Si toutefois vous ne cotisez pas suffisamment longtemps, votre retraite sera soumise à une décote : soit une réduction définitive de votre pension. Dans le cas contraire, si vous épargnez plus longtemps que nécessaire, votre pension sera surcotée et donc majorée.
Dans la Fonction publique hospitalière, au moment du départ à la retraite, pour obtenir le taux plein de 75 % du traitement de base sur les 6 derniers mois, il faut remplir une condition d’âge (57 ans pour les agents « actifs » et 62 ans pour les agents sédentaires et contractuels) et avoir validé un nombre minimal de trimestres d’assurance retraite (entre 166 et 172 trimestres).
Si vous n’atteignez pas la durée d’assurance requise, autrement dit s’il vous manque des trimestres, votre pension sera doublement réduite (décote). Elle sera calculée au prorata du nombre de trimestres validés sur la durée requise, première réduction. Ensuite, on appliquera une minoration de 1,25 % par trimestre manquant, dans la limite de 20 trimestres. Deuxième réduction. C’est ce que l’on appelle la décote.
En clair
Jacques est né en 1954 et doit comptabiliser 165 trimestres pour accéder à sa retraite à taux plein.
Cependant, il décide de s’arrêter à 150 trimestres. Sa pension
subira une décote de 15 trimestres. Pour calculer son taux de décote, on prend :
15*1,25 %=18,75 %
. Sa pension sera donc minorée de 18,75 %.
Une majoration est appliquée à votre pension pour tout trimestre travaillé au-delà de l’âge minimal et si vous avez travaillé au delà de la durée requise d’assurance. C’est ce qu’on appelle la surcote.
En clair, cette majoration est de 1,25 % de la pension par trimestre supplémentaire, à condition d’avoir dépassé l’âge légal de la retraite : 62 ans pour les fonctionnaires sédentaires et 57 ans pour les agents « actifs » et d’avoir validé plus de trimestres que nécessaires pour obtenir une pension au taux maximal de 75 %.
En clair
Marianne est
née en 1954
et doit aussi comptabiliser
165 trimestres
pour parvenir à une retraite à taux plein.
Elle souhaite cependant
prolonger son activité de 2 trimestres
, soit 167 trimestres travaillés.
Pour calculer son taux de surcote, on prend :
2*1,25=2,50 %
. Sa pension sera donc majorée de
2,50 %
.
De plus, vos périodes de temps partiel (sur autorisation) sont comptées comme des services à temps plein mais le montant de votre pension est calculé au prorata de la durée de service effectuée.
Le calcul de la durée d’assurance requise pour partir à la retraite à taux plein se fait de la même manière que vous soyez à temps partiel ou à temps plein. Chaque trimestre travaillé, quelle que soit la durée hebdomadaire de travail, rapporte un trimestre (soit 4 par an).
En revanche, le montant de la pension, pour les services à temps partiel sur autorisation, est, lui, calculé au prorata de la durée de service effectuée. Travailler à temps partiel réduira donc forcément le montant de votre pension de retraite. Pour limiter cette baisse, vous pouvez opter pour une surcotisation et obtenir jusqu’à 4 trimestres supplémentaires.
En revanche, pour les services à temps partiel de droit, vous validez tous vos trimestres quoi qu’il arrive. Le montant de votre pension n’est pas impacté.
Avec une rémunération plus faible qu’un temps plein et des cotisations moins élevées, le temps partiel peut réserver de mauvaises surprises au moment du départ à la retraite.
Le montant de la pension, pour les services à temps partiel sur autorisation, est calculé au prorata de la durée des services effectués.
Les services à temps partiel effectués par nécessité du service sont comptés en fonction de la quotité de travail.
Les services à temps partiel de droit accordé pour élever un enfant né ou adopté à compter du 1er janvier 2004 sont comptés, dans la limite de 3 ans, comme des services à temps plein.
Le temps partiel pour raison thérapeutique vous permet de conserver l’intégralité de vos droits à pension comme si vous aviez travaillé à temps plein.
La naissance d’un enfant fait partie de ces événements qui peuvent donner lieu à des bonifications de trimestres. La réforme des retraites de 2003 a permis la création de deux systèmes différents selon l’année de naissance de votre enfant.
Enfant né ou adopté avant le 1er janvier 2004 : Tout agent hospitalier a droit à 4 trimestres de bonifications s’il a interrompu son activité pendant deux mois, de manière continue, pour élever son enfant.
Enfant né ou adopté après le 1er janvier 2004 : La bonification est alors réduite à 2 trimestres par enfant. Celle-ci n’est accordée qu’aux mères à condition qu’elles accouchent après leur arrivée dans la fonction publique.
Afin de rétablir l’équilibre des régimes, le gouvernement a entamé, dès 2010, un chantier
de grandes réformes. Celles-ci ont conduit à un recul de l’âge de retraite, le
ramenant à 57 ans ou
62 ans selon la catégorie professionnelle, mais ont également allongé la durée de cotisation pour les personnes en activité.
Impacts
réforme 2010
1 Recul progressif de l’âge légal de départ à la retraite (57 ans pour les actifs, 62 ans pour les sédentaires).
2 Baisse du montant des retraites cumulée de 6,6% (selon l'étude menée par la DRESS).
Impact
réforme 2014
1 Allongement de la durée de cotisation (nombre de trimestres minimum en fonction de son année de naissance pour les sédentaires ou contractuels, année d'âge d'ouverture des droits pour les actifs).
Les mesures envisageables dans le cadre de la prochaine réforme de 2019
1 Unification du système des retraites avec la création d’un système universel
2 Nouveau mode de calcul des pensions (calcul par points ou compte épargne virtuel géré par répartition)
3 Suppression des régimes spéciaux, à l’instar des cheminots ou d’EDF
4 Modification désavantageuse de l'assiette de calcul (se rapprochant sur celui du privé) et changement des modalités pour bénéficier de la pension de réversion
Les réformes ont impacté les retraités les plus modestes et les actifs les plus jeunes. En effet, la réforme de 2010 a fait baisser le montant de la pension de retraite cumulée (de base + complémentaire) de 6,6 %, tandis qu’à partir de 2014, les actifs ont vu la durée de cotisation s’allonger.
de baisse des pensions cumulées (base + complémentaire) pour la génération de 1950 suite aux réformes de 2010 et 2014.
de baisse des pensions cumulées (base + complémentaire) pour les assurés de la génération de 1980.
Face à la situation précaire du régime des retraites, les Français s’intéressent de plus en plus à ce sujet.
Au gré des réformes, les conditions de départ se durcissent ce qui rend impératif de s’occuper de sa retraite durant sa vie active. Ainsi, l’effort d’épargne est allégé.
Des jeunes actifs préparent déjà leur retraite par le biais d’une complémentaire, mais également en épargnant.
Assurément subir
une perte de revenus
de 25 à 30 % en général
Certainement risquer
de compromettre vos futurs
projets (voyages, financement de
travaux ou des études de vos
enfants, etc…)
Peut-être retravailler
à la retraite afin de maintenir un niveau de
vie convenable
Toutefois, nous savons que pour vous, hospitaliers, il est primordial d’agir dès aujourd’hui pour que vos lendemains soient plus sereins. Pour cela, n’hésitez pas à préparer votre retraite le plus tôt possible.
Parce que nous savons que préparer votre retraite est un véritable enjeu pour l’avenir, la Complémentaire Retraite des Hospitaliers, dont le CGOS est l'association souscriptrice, vous accompagne dans vos démarches. Rendez-vous sur la rubrique « Préparer ma retraite » afin d’estimer votre future pension.