Comme agent de la Fonction publique hospitalière (FPH), il est important de connaître le salaire que l’on peut atteindre à la fin de sa carrière. Cela permet de se projeter dans sa vie professionnelle et de prévoir aussi le montant de sa pension de retraite que l’on pourra espérer. Les aides-soignantes (AS) bénéficient, comme tous les agents hospitaliers, d’une grille de salaire qui permet de suivre l’évolution de leurs revenus en fonction de leur indice, tout au long de leur carrière. Explications.
Les aides-soignantes : un salaire brut entre 1 968 et 2 215 euros en fin de carrière
Une aide-soignante hospitalière peut appartenir à la catégorie C2 (classe supérieure) ou C3 (classe exceptionnelle) : on parle alors d’aide-soignante principale. Au commencement de son activité (échelon 1), l’aide-soignante perçoit une rémunération brute de 1555 euros. Tout au long de sa carrière, si elle reste dans la FPH, l’agent va gravir les échelons : il y en a 12 pour les C2 et 10 pour les C3. En fin de vie professionnelle, le salaire brut, toujours selon la catégorie, atteint au maximum respectivement 1 968 euros ou 2 200 euros.
L’impact des primes sur le montant de retraite des aide-soignantes
Il faut savoir qu’au moment du calcul de la retraite, les différentes primes ne sont que partiellement prises en compte pour le calcul de la pension. C’est une part non négligeable des revenus pour les soignants. Pour améliorer sa pension de retraite, plusieurs solutions existent, comme évoluer vers une autre fonction et donner une nouvelle orientation à sa carrière.
On peut aussi épargner pendant la vie active pour préparer son avenir et décider de choisir une épargne retraite comme la Complémentaire Retraite des Hospitaliers, le Plan d’Epargne Retraite, créé par le C.G.O.S. C’est une solution simple, souple et accessible qui permet à chaque agent de prendre soin de son avenir.
N’hésitez pas à contacter un conseiller au 0800 005 944 (appel gratuit).