Préparer sa retraite, cela peut aussi être un moyen de protéger vos proches dans l’éventualité d’un décès prématuré, pour leur assurer une certaine sécurité financière. La Complémentaire Retraite des Hospitaliers (CRH), dont le C.G.O.S. est l’association souscriptrice, a prévu plusieurs alternatives pour que vous puissiez décider de ce que deviendra votre épargne retraite lorsque vous ne serez plus là.
Que se passe-t-il en cas de décès, pendant la période d’activité professionnelle ?
Dès la souscription de votre Complémentaire Retraite des Hospitaliers, vous bénéficiez de la « Garantie décès ». Elle vous permet de désigner les personnes de votre choix qui pourront disposer de votre épargne retraite, même si vous décédez avant votre retraite. Vous pouvez désigner librement toutes les personnes de votre choix. La « Garantie décès » permettra en effet au(x) bénéficiaire(s) de recevoir un capital dont le montant correspondra au minimum aux cotisations déjà versées. C’est rassurant de penser que ses cotisations d’épargne retraite ne sont pas perdues, si vous décédiez avant de pouvoir en bénéficier.
Quelles solutions pour les proches en cas de décès après le départ à la retraite ?
Au moment de votre départ en retraite, vous allez choisir ce que deviendra votre épargne au moment de votre décès. Deux solutions sont possibles : l’option « annuités garanties » et l’option « réversion ». La première vous permet de désigner un ou plusieurs bénéficiaires qui recevront, après votre disparition, une rente jusqu’au terme de la période garantie, c'est-à-dire pendant 25 ans maximum.
Cette option « annuités garanties » est proposée par la CRH permettre aux hospitaliers de penser aussi à sécuriser l’avenir de leurs proches.
L’autre alternative est celle de la réversion. Elle est versée à votre conjoint (époux, partenaire de PACS ou concubin). Cette option lui permettra de toucher une rente, dans le cas où vous perceviez déjà votre épargne sous cette forme.