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28 mars 2019

Auxiliaire de puériculture : salaire et grille indiciaire

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A l’hôpital, l’auxiliaire de puériculture a la responsabilité des soins des nouveaux-nés ou des enfants en bas-âge, de jour comme de nuit. Le métier est accessible sur concours et aucun diplôme préalable n’est requis. La formation dure 10 mois. Des passerelles courtes existent vers les métiers d’aides-soignantes ou d’infirmières puéricultrices. Appartenant à la catégorie « active », les auxiliaires de puériculture bénéficient d’une ouverture des droits à la retraite à 57 ans. Pour éviter une trop forte baisse de revenus après la vie active, la Complémentaire Retraite des Hospitaliers (dont le C.G.O.S. est l’association souscriptrice) permet à chacune de cotiser aujourd’hui pour obtenir demain le versement d’un un complément de revenu à vie.

Auxiliaire de puériculture salaire et grille indiciaire

En maternité ou dans un service hospitalier, c’est l’auxiliaire de puériculture (AP) qui donne les soins aux nouveaux-nés ou aux enfants en bas âge. Elle les pèse, les mesure, les change, fait leur toilette et prépare les biberons. Elle conseille aussi les mères pour leurs premiers pas de mamans ! Elle est souvent debout et travaille souvent dans le bruit (pleurs ou cris des nourrissons …).

Une auxiliaire de puériculture qui travaille en hôpital est appelée à travailler de jour comme de nuit : elle assure des gardes les week-ends et jours fériés.

Formation de l'auxiliaire de puériculture

Les écoles d’auxiliaires de puériculture sont accessibles sur concours sans diplôme, à condition d’être âgé de 17 ans minimum. Après 10 mois de formation, en alternance avec des stages, le diplôme d’Etat est délivré sur contrôle continu des connaissances. Ce diplôme est également accessible depuis 2007 par la validation des acquis de l’expérience (VAE).

Salaire, grille indiciaire et carrière d'une auxiliaire de puériculture

Selon la grille indiciaire, le traitement brut d’une auxiliaire puéricultrice en début de carrière est de 1537 euros, il atteint 1960 euros en fin de carrière. Des passerelles existent pour obtenir le diplôme d’Etat d’aide-soignant ou d’aide médico-éducatif. Après 3 ans d’exercice dans le secteur hospitalier, on peut bénéficier de passerelles longues vers des métiers de soins et des activités paramédicales. Les auxiliaires de puériculture sans baccalauréat peuvent se présenter aux épreuves de sélection dans les instituts de formation en soins infirmiers (IFSI) pour devenir infirmières puéricultrices ou s’orienter vers le diplôme d’État d’éducateur de jeunes enfants.

Les auxiliaires de puériculture restent dans la catégorie active même lorsqu'elles terminent leur carrière sur un emploi sédentaire

Les auxiliaires de puériculture (AP) affectés en services de pédiatrie appartiennent à la « catégorie active ». En 2015, il a été reconnu aux auxiliaires de puériculture, remplissant les conditions de durée de service dans un emploi classé en catégorie active (17 ans minimum), de garder le bénéfice de ce classement, même lorsqu'elles terminent leur carrière sur un emploi sédentaire. Elles peuvent alors bénéficier d'une ouverture des droits à la retraite à 57 ans. Mais à cet âge là, rares sont les agents hospitaliers qui ont réussi à valider le nombre de trimestres requis (entre 167 et 172 trimestres soit entre 41 et 43 ans de carrière professionnelle) pour partir à la retraite à taux plein (pension de retraite de base maximale).

Que faire pour anticiper la chute de revenus occasionnée par le départ en retraite ?

Compte-tenu des fatigues occasionnées par le métier, il n’est pas rare de voir des auxiliaires de puériculture souhaiter prendre leur retraite malgré tout à 57 ans, même sans avoir le nombre de trimestre requis pour prétendre au taux plein, quitte à subir une décote, c’est-à-dire une baisse définitive de leur pension de retraite. Du coup ce sont des revenus encore réduit pour vivre une fois à la retraite…

Voilà pourquoi il est prudent de s’affilier le plus tôt possible à la Complémentaire Retraite des Hospitaliers, afin d’obtenir ensuite un complément de revenus qui sera versé durant la retraite. C’est une solution 100 % dédiée aux hospitaliers et aux conjoints des affiliés (qui bénéficient des mêmes avantages) pour préparer leur avenir sereinement. Se renseigner est le premier pas pour réfléchir à la préparation de sa future retraite avec des cartes en main pour prendre les décisions  qui s’imposent.

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