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29 juin 2023

Trois témoignages pour trois reconversions dans la Fonction publique hospitalière

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Lorsque l’on parle métiers de la santé, il est souvent question de vocation, une forte attirance que l’on éprouve depuis l’enfance. Mais ce n’est pas toujours le cas ! Rencontre avec trois agents hospitaliers qui sont passés par la case reconversion pour travailler dans un établissement public de santé. Marie, Olivier et Nathalie nous racontent quelles ont été les étapes pour réaliser leur reconversion et donner du sens à leur vie professionnelle.

reconversion

Marie, ancienne commerciale, devenue infirmière

Marie, une infirmière de 52 ans, nous reçoit pendant sa pause déjeuner. Elle a tenu à nous rencontrer sur son lieu de travail pour montrer à quel point elle est à l’aise et contente d’avoir rejoint cet établissement, près de chez elle, dans la banlieue nantaise.

« Lorsque j’étais au lycée, je ne savais pas vers quel métier m’orienter. Mes parents étaient commerçants et tout naturellement, j’ai intégré un IUT de techniques de commercialisation. Ensuite, j’ai facilement été recrutée dans un laboratoire pharmaceutique pour devenir visiteuse médicale. Le contact avec le monde de la santé me plaisait mais je voulais aller plus loin, donner un autre sens à ma vie professionnelle. Devenir infirmière me paraissait cohérent avec mon parcours.

J’ai décidé, après plusieurs mois de réflexion, de passer le concours. ParcourSup n’existait pas encore à ce moment-là. Grâce aux encouragements de mon mari et de mes enfants et bien sûr l’aide bienveillante de mes amies infirmières, j’ai pu intégrer l’IFSI du CHU de ma région. Je n’étais pas la seule à vouloir changer de carrière à presque 40 ans. J’ai côtoyé des étudiantes, parfois même plus âgées, qui avaient également vécu une première carrière professionnelle. Nous avons tous trouvé l’énergie nécessaire pour cette reconversion.

Cela fait 13 ans maintenant et je ne regrette pas du tout mon choix ! La vocation est arrivée plus tard et elle ne m’a pas quittée : j’aime travailler en équipe, être à l’écoute des patients et les accompagner pendant leur hospitalisation.

Depuis quelques temps, je pense à passer le concours pour devenir cadre de santé : c’est encore une évolution possible pour ma carrière et aussi pour améliorer mon salaire ».

Olivier, camionneur puis ambulancier au SMUR

C’est au tour d’Olivier de témoigner à propos de sa reconversion. Il est devenu ambulancier après avoir été camionneur pendant plus de 15 ans.

« J’ai toujours aimé rouler ! Les camions, la route, c’était ma vie. Mais quand j’ai eu mes enfants, petit à petit, je me suis rendu compte que je manquais des moments avec eux. J’ai cherché comment faire pour continuer à conduire, tout en restant près de chez moi. Et j’ai pensé à devenir ambulancier. J’ai fait quand même un bilan de compétences pour être sûr que cela me correspondait. Et je me suis lancé pour obtenir mon DEA : le Diplôme d’État d’Ambulancier. Pour la conduite, je n’avais pas de difficulté mais être ambulancier, c’est bien plus que rouler : vous devez connaître l’état du malade que vous transportez et suivre les consignes des soignants. Si la santé du patient se détériore, pendant le transport, je dois pouvoir lui apporter les premiers soins (administrer de l’oxygène, effectuer des gestes de réanimation…).

J’ai suivi une formation sur 4 mois avec des stages obligatoires. L’un d’eux se passait dans un hôpital et j’ai tout de suite vu que c’était fait pour moi !

Je suis devenu conducteur ambulancier pendant quelques années et ensuite, j’ai voulu travailler au SMUR (Structures mobiles d'urgence et de réanimation). C’est encore un autre métier : ce n’est pas seulement conduire un véhicule sur les lieux de l’urgence le plus vite possible et en toute sécurité, c’est aussi aider à la prise en charge des victimes, comme de préparer le matériel pour les perfusions ou l’intubation.

Pour intégrer le SMUR, il a fallu suivre une formation spécifique : une formation complémentaire d'adaptation à l'emploi (FAE) d'ambulancier SMUR dans un centre d’enseignement des soins d’urgence (CESU), puis un stage en état d'urgence dans un centre de formation agrée.

Pour le salaire ? Cela dépend de votre grade de départ mais il faut aussi compter les primes ».

Nathalie devenue aide-soignante après avoir été agent de service hospitalier (ASH)

Enfin, Nathalie témoigne à propos de sa reconversion pour devenir aide-soignante. Pendant 10 années, elle a été agent des services hospitaliers (ASH).

« J’aimais beaucoup mon travail lorsque j’étais ASH mais je me suis dit que je pourrais devenir aide-soignante. Je connaissais bien ce métier parce que nous travaillons ensemble dans les différents services de l’hôpital. J’avais envie d’être plus près des soignants et des patients. Cela signifiait une vraie progression dans mes missions, avec un salaire plus élevé ! Pour le financement : les frais sont généralement pris en charge par l’hôpital, dans le cadre des formations continues pour les agents hospitaliers. Quant à la formation, elle consiste en un stage de 6 mois.

J’ai pu ensuite intégrer le service de néonatologie, qui m’intéresse tout particulièrement. Mon ancien métier me sert tous les jours : je reste très concernée par l’hygiène et les maladies nosocomiales. Pour l’instant, je reste dans ce service mais je sais que je peux changer : il y a encore tellement de choses à apprendre auprès de nos patients et de mes collègues ! ».

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