Le brancardier fait un métier difficile : c’est lui qui se charge du transport des malades au sein d’un hôpital. Il conduit le patient à sa consultation médicale, à l’imagerie médicale, aux urgences…. C’est aussi le brancardier qui emmène le patient au bloc opératoire. Mais ce n’est qu’un aspect du métier de brancardier à l’hôpital ! En contact permanent avec les patients, il est à l’écoute du patient, fait tout pour le rassurer et créer une relation de confiance. A chaque instant, il doit faire preuve de patience et de respect. Il fait donc un métier très relationnel. Le métier de brancardier à l’hôpital est accessible sans diplôme ni formation particulière. Il doit néanmoins produire des attestations d’aptitude, notamment physiques. En début de carrière, le salaire brut d’un brancardier en hôpital public (selon la grille indiciaire), est fixé à 1527 euros bruts (classe normale).
NOUVEAU !
En 2020, la Complémentaire Retraite des Hospitaliers évolue
|
Le métier de brancardier à l'hôpital
A l’hôpital, le brancardier a pour mission de transporter les patients d’un service à l’autre, en fauteuil-roulant, en chariot-brancard, ou en brancard-lit. Il parcourt chaque jour des kilomètres de couloirs. « Nous faisons de 10 à 15 kilomètres à pied pour 20 à 30 transports par jour », calcule Cyrille, 23 ans, brancardier en début de carrière dans un établissement hospitalier du sud-ouest de la France. « On a de très bonnes baskets ! Il faut aussi avoir une certaine force physique, car un lit vide pèse 180 kilos. Il y a aussi le problème des embouteillages dans les couloirs : si l’on s’arrête quand on manipule un lit, le plus difficile c’est de redémarrer… » Il faut savoir que de nouveaux matériels plus performants (par exemple les lits ou brancard auto-tractés) ont récemment permis à ce métier de se féminiser.
Un brancardier à l’hôpital n’est pas seulement un « sportif » qui transporte des patients, il a aussi un rôle très relationnel
Au sein du personnel hospitalier, le brancardier est peut-être celui qui connaît le mieux tous les recoins de l’hôpital (pédiatrie, réanimation, gériatrie…), tant il le sillonne à longueur de journée. Mais un brancardier à l’hôpital n’est pas seulement un « sportif » qui transporte des patients. Il doit aussi savoir leur parler. Etre à leur écoute. Le brancardier sait rassurer, soutenir les patients, mais doit aussi, si nécessaire, être en mesure de maîtriser les personnes lorsqu’elles sont agitées ou instables.
C’est une profession qui exige donc une bonne résistance, aussi bien morale que physique. Un brancardier doit souvent conjuguer force et sensibilité. « Certains patients âgés viennent de loin et ils sont un peu perdus dans un grand hôpital moderne, alors j’engage la conversation sur leur vie, leurs enfants, et j’aime cet aspect du métier », précise encore Cyrille.
Le métier de brancardier est accessible sans diplôme, mais le candidat doit être titulaire d’une Attestation de Formation aux Gestes et Soins d’Urgence de niveau 2 (AFGSU2). Il doit aussi être reconnu apte physiquement au port de charges par un médecin.
La Complémentaire Retraite des Hospitaliers, créée par le C.G.O.S, est un Régime Complémentaire de Retraite facultatif à destination des agents hospitaliers du secteur public (y compris praticiens) et de leurs conjoints non hospitaliers. La CRH compte plus de 353 000 agents hospitaliers affiliés.