Pour certains patients, pratiquer une activité sportive peut aider à une meilleure guérison. À l’hôpital, l’éducateur sportif encadre et adapte ces exercices physiques. On parle aussi d’animateur sportif, ou de moniteur sportif. Quel est le rôle de cet agent hospitalier et comment devenir éducateur sportif à l’hôpital ?
Organiser des activités adaptées pour des publics très différents
Le sport procure des bienfaits à tous, quel que soit l’âge ou la condition physique. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si depuis 2017, le sport peut même être pratiqué sur ordonnance dans le cadre des affections longue durée ! À l’hôpital, il peut faire partie des soins apportés à certains patients. Éducateur sportif dans un hôpital en Isère, Adrien est au contact d’adultes, d’adolescents et d’enfants. « Je travaille en lien avec les équipes soignantes auprès de personnes qui ont des fonctions physiques diminuées après un accident ou une maladie, et qui ont besoin de reprendre une activité pour leur rééducation », détaille le jeune grenoblois. Il relève l’importance du sport pour certains : « c’est un moment où les patients parlent plus facilement de leurs difficultés et partagent avec les autres : cela fait aussi partie de la reconstruction ».
Comment devenir éducateur sportif à l’hôpital ?
Le recrutement, sur concours, est ouvert aux titulaires d’un Diplôme d’Etat ou d’un brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport (DEJEPS ou BPJEPS), option APA (activités physiques adaptées). Il est également accessible aux titulaires d’une licence ou d’une maîtrise science et technique des activités physiques et sportives (STAPS). L’éducateur sportif est animateur hospitalier ou assistant socio-éducatif (ASE), avec un salaire brut qui commence à 1 710,40 euros brut en début de carrière pour les ASE et 1 607,31 euros pour les animateurs. Des passerelles sont possibles tout au long de la carrière, vers des métiers d’éducateur spécialisé ou de masseur-kinésithérapeute par exemple.