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23 septembre 2019

Technicien de l’information médicale : répertorier et coder les actes est devenu un métier complexe

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A l’hôpital, pour chaque patient, le technicien de l’information médicale (TIM) répertorie les actes pratiqués, les encode, et les valorise avec précision. C’est à partir de ces données sur l’activité médicale que l'établissement pourra facturer, être payé par les organismes d'assurance maladie, et que les ressources seront allouées entre les différents services. Dans l’organisation, le rôle du technicien d’information médicale (TIM) est donc central depuis l’arrivée de l’informatique à l’hôpital il y a 30 ans, et encore plus depuis la mise en place de la tarification à l’activité. Pour devenir TIM, il faut être titulaire d’un diplôme d’au moins Bac +2, avoir une bonne connaissance de la bureautique et bien connaître aussi le milieu médical. Une grande partie des techniciens de l’information médicale a exercé un autre métier de l’hôpital avant : secrétaire médicale, sage-femme ou infirmière. Selon la grille indiciaire, un TIM démarre sa carrière avec un traitement brut d’un peu plus de 1600 euros et la termine avec 2357 euros.

Technicien de l’information médicale

Le métier de Technicien de l’information médicale ou TIM

Lorsqu'un patient quitte l'hôpital, le travail du technicien de l’information médicale peut commencer ! Et la première opération consiste à récupérer son dossier médical. Chaque dossier contient tous les actes médicaux que le patient a pu recevoir pendant son séjour par l'ensemble du personnel soignant de l'établissement. Le TIM va répertorier ces actes un à un et coder toute l'activité médicale contenue dans le dossier, pour que l’hôpital puisse se faire rembourser ses prestations hospitalières par l'Assurance-maladie. « Une des facettes de notre métier est de traduire le dossier médical dans un langage qui va permettre à l’hôpital d'être payé par l'Assurance-maladie », explique Charlène, technicienne de l’information médicale dans un hôpital des Pays de Loire. Charlène connaît bien le milieu médical. Elle a d’abord été secrétaire médicale pendant de nombreuses années avant de devenir « TIM » il y a 3 ans. « J’avais envie d’évoluer, dit-elle, et ce que j’aime dans ce nouveau rôle, c’est valoriser les séjours pour que l‘établissement ne perde pas d’argent… »

La prise en charge des patients est de plus en plus diversifiée, le rôle du technicien d’information médicale se complique

Le métier est récent. On peut dire qu’il a été créé il y a exactement 30 ans, quand l’informatique est entrée à l’hôpital. C’est dans les années 90 que fut mis en place le Programme de Médicalisation des Systèmes d’Information (PMSI) dans les hôpitaux. Ensuite, le métier de technicien d’information médicale a pris un nouvel essor avec la mise en place de la tarification à l'activité. Il s’est aussi complexifié de deux manières. D’abord, la prise en charge des patients devient de plus en plus diversifiée avec des retours d'hospitalisation plus nombreux, des suivis de maladies chroniques et la gestion des retours, hospitalisés ou non, au domicile ou à l’hôpital. Il faut savoir s’y retrouver !

Le TIM ne fait plus seulement du recueil de données, il permet à l’hôpital de prendre les décisions stratégiques sur les restructurations

Deuxième raison : « Le TIM est de plus en plus amené à évaluer l'impact, en terme d'activité médicale, de différents projets de restructuration hospitalière », explique encore Charlène, « on ne fait plus seulement du recueil de données… Nous sommes encadrés par des médecins et nous travaillons de plus en plus avec l’ensemble des équipes de l’établissement, nous sommes en prise directe avec les soignants…» Le travail du technicien d’information générale va ainsi permettre à l’hôpital de prendre des décisions stratégiques. C’est une vraie responsabilité.

On devient technicien d'information médicale après un diplôme bac + 2 ou plus, qui s’obtient le plus souvent à l'université. Le personnel soignant et certains administratifs peuvent également accéder à cette profession par la voie de formation complémentaire. C’est ce qui s’est passé pour Charlène.

Salaire d'un Technicien de l’information médicale ou TIM

Selon la grille indiciaire (technicien supérieur hospitalier), le traitement mensuel brut est de 1607 euros (grade TSH), il atteint 2357 euros en fin de carrière.

A la retraite, comme pour tous les hospitaliers, les revenus des Techniciens de l’information médicale chutent de 25 à 30%. La future réforme des retraites va également impacter les agents de la Fonction publique hospitalières.

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