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25 avril 2024

Devenir aide-soignant(e), entre vocations et motivations

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Les aides-soignantes remplissent un rôle d’accompagnement essentiel pour les patients. Elles exercent dans les services d’un centre hospitalier comme dans les établissements de soins : les établissements d’hébergement pour les personnes âges par exemple. Ces dernières années, le métier a connu plusieurs changements, notamment dans le déroulé de la formation ou les évolutions de carrière. Rencontre avec Valentine, Sabrina et Clara, trois jeunes aides-soignantes. Elles évoquent leurs motivations et le parcours qui les a menées vers leur premier poste en tant qu’aide-soignante.

Une formation accessible sans conditions de diplôme

Se projeter dans la vie professionnelle rapidement

À tout juste 20 ans, Valentine a terminé depuis quelques mois sa formation d’aide-soignante. Elle travaille dans un EHPAD, un établissement d’hébergement pour les personnes âgées dépendantes, en Saône-et-Loire. « J’ai été embauchée très rapidement après mon diplôme d’État d’aide-soignante (DEAS). Pour moi, c’était important de pouvoir me projeter rapidement dans une carrière et les études n’ont jamais été vraiment mon fort », souligne-t-elle. En quête d’un projet professionnel à 18 ans, elle a découvert les métiers de la santé par hasard. Elle se rappelle : « j’allais régulièrement rendre visite à mes grands-parents dans un EHPAD, et je trouvais que les soignants faisaient un travail fabuleux avec eux. Je me projetais bien dans ce rôle d’accompagnement des personnes âgées. »

Une admission simplifiée en IFAS (institut de formation d’aides-soignants)

La jeune femme fait partie des premières promotions qui ont bénéficié de nouvelles conditions d’admission dans les IFAS, les instituts de formation d’aides-soignants. Depuis 2020 (arrêté du 7 avril 2020), la sélection des candidats se fait sur dossier et à la suite d’un oral avec un jury. Aucun diplôme n’est requis et il n’y a plus de concours. « Ce sont des conditions qui correspondaient beaucoup mieux à mon parcours. D’autant plus que le dossier comprend une lettre de motivation et des explications sur une situation vécue en lien avec notre projet de formation. J’ai pu parler de l’expérience vécue avec mes grands-parents, et la façon dont cela m’avait inspirée », raconte Valentine.

Aide-soignante, un métier avec des missions et des compétences variées

Des compétences de plus en plus étendues

Sabrina, 19 ans, n’a pas encore tout à fait terminé sa formation d’aide-soignante. Mais elle a déjà effectué différents stages cliniques dans des services hospitaliers. Et ce qu’elle apprécié, c’est de voir à quel point les missions confiées aux aides-soignantes sont variées. « Le rôle des aides-soignantes est primordial pour accompagner les patients aussi. Lorsqu’on aide une personne à se nourrir ou à s’habiller, c’est un moment où il se crée une relation de confiance et d’échange. Cet accompagnement est essentiel pour qu’ils gardent le moral. C’est une vraie motivation, pour moi, de pouvoir agir au plus près des patients. »

Depuis la refonte de la formation des aides-soignantes (arrêté du 10 juin 2021), leurs missions ont été élargies. Elles peuvent désormais réaliser des actes plus techniques, comme recueillir le taux de sucre ou la saturation en oxygène du patient, en binôme avec l’infirmière. Le programme donne aussi plus de place à un enseignement en gérontologie, en psychiatrie et en psychologie.

Plusieurs stages au cours de la formation pour découvrir des services différents

Sabrina a déjà envisagé la suite, une fois son diplôme obtenu. Elle aimerait intégrer le service pédiatrie du centre hospitalier où elle a effectué une partie de ses stages. « J’ai beaucoup apprécié de travailler auprès des enfants », explique-t-elle : une “vraie motivation” pour elle ! La formation des aides-soignantes comprend désormais 22 semaines de cours théoriques et pratiques, et 22 semaines de stages cliniques. Ceux-ci peuvent être effectués dans des services variés et comprennent au moins :

  • un stage auprès de personnes en situation de handicap physique ;
  • un stage auprès de personnes âgées ;
  • et un stage de fin de formation qui peut correspondre au projet professionnel, ou qui permet de renforcer l’ensemble des compétences.

Aide-soignante, un métier qui ouvre à des possibilités d’évolution

Pour Clara, 19 ans, travailler dans les métiers du soin est une vocation. Et ce qui lui plaît dans le fait de devenir aide-soignante, ce sont les possibilités d’évolution. « Je sais que c’est une carrière qui ouvre à d’autres perspectives : devenir infirmière après quelques années d’expérience, par exemple », souligne la jeune femme qui vient d’entamer une formation d’aide-soignante en Île-de-France. Depuis juillet 2023, les conditions d’admission dans un IFSI (institut de formation en soins infirmiers) ont d’ailleurs évolué. Les aides-soignantes qui justifient d’une expérience d’au moins trois ans peuvent intégrer un IFSI directement en deuxième année, à condition notamment de valider le concours. Au lieu des trois ans de formation, les aides-soignantes obtiennent le diplôme d’État d’infirmière en deux ans dans le cadre de la formation continue.

D’autres passerelles sont possibles pour les aides-soignantes, comme devenir auxiliaires de puériculture, secrétaire médicale ou encore assistante de soins en gérontologie (ASG). Une façon d’évoluer dans la grille salariale de la Fonction publique hospitalière : en début de carrière, une aide-soignante perçoit une rémunération mensuelle brute de 1 836,20 € (source).

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