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20 juin 2019

Grille indiciaire et salaire d'un aide-soignant en maison de retraite

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L'aide-soignant en maison de retraite, ou l’aide-soignant en EHPAD, accompagne les patients dans les gestes de la vie quotidienne : hygiène corporelle, aide aux déplacements, prise de repas et collation. En dehors de son rôle d'accompagnement, il a une réelle fonction médicale. En particulier, l’aide-soignant de nuit en EHPAD a la responsabilité de surveiller l'état des patients, et de repérer d'éventuels changements afin de prévenir au plus vite le référent médical. Il peut aussi être amené à contrôler les paramètres vitaux du patient, à changer les pansements ou à distribuer les médicaments. Le rôle d’aide-soignant pour retraités est aussi d’être un soutien moral pour certains patients. Titulaire du diplôme d'État d'aide-soignant (DEAS), il fait partie des emplois classés en « catégorie active », pour tenir compte des risques et des fatigues occasionnées. Ce qui a une conséquence directe sur son âge de départ à la retraite. Pour les aides-soignants, l’âge légal d’ouverture des droits à la retraite est fixé à 57 ans (au lieu de 62 ans pour les catégories « sédentaires ») pour partir à taux plein (75 % calculés sur la base du traitement brut indiciaire sur les 6 derniers mois). Avec deux conditions pour percevoir la pension maximale, le taux plein, donc : avoir effectué 17 ans de services, et pouvoir justifier de 167 à 172 trimestres d’assurance retraite. C’est rarement le cas. Compte-tenu de la pénibilité du métier, beaucoup choisissent de partir de partir à 57 ans, même s‘ils n’ont pas le nombre de trimestres requis avec une décote (baisse définitive de leur pension de retraite). Voilà pourquoi la Complémentaire Retraite des Hospitaliers (dont le C.G.O.S. est l’association souscriptrice) vous propose de limiter cette baisse de revenus en cotisant pendant votre vie active pour vous constituer un revenu complémentaire afin d’améliorer votre retraite.

Aide-soignant en maison de retraite ou en EHPAD

En maison de retraite ou en EHPAD (établissement médicalisé), l’aide-soignant accompagne le résident dans les activités de sa vie quotidienne : Il contribue à son bien-être et à lui faire retrouver, dans la mesure du possible, une forme d’autonomie. Comme à l’hôpital, le contact humain avec le résident est essentiel. L’aide-soignant partage son intimité. C’est lui qui l’aide pour son hygiène et son confort : l’aider à se lever à faire sa toilette et à s’habiller, l’assister pour le coucher, etc .

Devenir aide-soignant en maison de retraite ou en EHPAD

Pour devenir aide-soignant, il faut être titulaire du diplôme d'État d'aide-soignant (DEAS) de niveau V. La formation dure entre 10 et 18 mois, avec plusieurs semaines de stages obligatoires. Elle peut aussi s'effectuer en alternance. On peut aussi obtenir le DEAS par validation des acquis de l'expérience (VAE), à condition d'avoir 3 ans d'expérience. Selon la grille indiciaire, un aide-soignant débutant perçoit environ 1500 euros bruts (classe normale) et un peu plus de 1700 euros bruts en fin de carrière.

Pour les aides-soignants, en catégorie active, l’âge d’ouverture des droits à la retraite est fixé à 57 ans

Les aides-soignants appartiennent à la catégorie dite «active » car ils exercent un emploi présentant « un risque particulier ou des fatigues exceptionnelles». Les difficultés physiques du métier ont une incidence directe sur l’âge de départ à la retraite. Pour les aides-soignants, l’ouverture des droits à la retraite est fixée à 57 ans, au lieu de 62 ans pour les agents hospitaliers qui appartiennent à la catégorie « sédentaire ».


Mais pour partir à la retraite à taux plein (75 % du traitement indiciaire brut calculé sur les 6 derniers mois d’activité), il faut néanmoins respecter deux conditions : justifier d'au moins 17 ans de services (dont 6 années consécutives) dans un ou plusieurs emplois de catégorie active, et valider entre 167 et 172 trimestres d’assurance retraite. Selon sa catégorie professionnelle. Seul problème : il est de plus en plus difficile de valider les trimestres requis avant 57 ans. Les aides-soignants qui font le choix de partir à 57 ans quoi qu’il arrive (sans avoir validé les trimestres requis) voient leur pension sérieusement diminuée (c’est ce que l’on appelle la décote), et cela de manière définitive. Les autres doivent travailler plus longtemps s’ils veulent atteindre le nombre de trimestres requis. Ils partent donc bien souvent à la retraite après leurs 57 ans !


Dans tous les cas de figure, la perte de revenus au moment du départ à la retraite se situe autour de 25 % à 30 %. Pour les aides-soignants qui travaillent en maison de retraite publique, comme pour tous les agents hospitaliers, la Complémentaire Retraite des Hospitaliers a été imaginée par des hospitaliers pour les hospitaliers, pour vous permettre de vous constituer des revenus complémentaires à la retraite, afin de profiter plus sereinement de ce repos bien mérité.

Elle est accessible à tous les budgets, souple dans sa gestion (vous pouvez à tout moment modifier voire suspendre et reprendre vos cotisations, sans frais ni pénalités, en fonction de vos contraintes personnelles) et vous percevez selon votre choix :

  • soit un capital :  100 % de votre épargne retraite versée en une ou plusieurs fois
  • soit une rente trimestrielle à vie :  100% de votre épargne retraite versée sous forme de revenus réguliers
  • soit une "cagnotte" : utilisez à volonté 100% de votre épargne retraite comme une "cagnotte"
  • soit également de choisir une libre combinaison de ces possibilités.

N’hésitez pas à vous renseigner plus en détail sur : crh.cgos.info/epargner-pour-ma-retraite

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