Au même titre que les soignants ou les agents administratifs, l’agent de maintenance des bâtiments de l’hôpital fait partie de la Fonction publique hospitalière. Il participe au bon fonctionnement technique d’un établissement de soins. Il intervient aussi bien lors de dépannages en urgence que dans le cadre de l’entretien courant.
Mieux comprendre le rôle de l’agent de maintenance des bâtiments à l’hôpital
Pour trouver une solution en cas de petite panne électrique, de robinet qui fuit ou de fenêtre bloquée, l’hôpital peut compter sur ses agents de maintenance des bâtiments ! Ces spécialistes interviennent pour régler les aléas du quotidien et réaliser les travaux qui s’imposent. Selon l’importance du centre hospitalier, l’agent de maintenance des bâtiments peut collaborer avec d’autres techniciens : maçons, électriciens hospitaliers ou encore menuisiers. Mais il peut également assurer seul la maintenance dans ces différents domaines, ce qui implique de solides connaissances techniques et une bonne autonomie. Lorsque des travaux sont effectués par des prestataires extérieurs, il est amené à suivre et encadrer les chantiers. Enfin, il est aussi responsable de la bonne gestion des outils ou des pièces détachées.
Quelle formation pour devenir agent de maintenance des bâtiments à l’hôpital ?
Les missions de l’agent de maintenance des bâtiments sont variées : il doit donc posséder des connaissances techniques étendues. La plomberie, l’électricité ou la menuiserie n’ont pas de secrets pour lui. Il doit aussi appliquer les normes techniques, d’hygiène et de sécurité propres aux équipements de l’hôpital. Ce métier est accessible aux titulaires d’un CAP ou d’un BEP de maintenance des bâtiments. En début de carrière, cet agent d’entretien qualifié perçoit un salaire mensuel brut de 1532 € (grille indiciaire hospitalière personnels ouvrier). L’évolution vers un poste d’encadrement technique ou d’agent de maîtrise est possible, tout comme une spécialisation dans l’un des métiers de maintenance technique de l’hôpital. Cette évolution permettra une rémunération plus importante : un atout au moment de la retraite, d’autant plus que les techniciens seront aussi concernés par la perte de 25 à 30 % de leurs revenus lors de leur départ à la retraite !