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15 juin 2021

Nouvelles modalités de sélection pour les formations d’auxiliaire de puériculture et aide-soignant

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Depuis l’arrêté du 7 avril 2020, de nouvelles modalités régissent l’organisation et les critères de sélection pour les formations de deux professions diplômées d’Etat : les aides-soignants et les auxiliaires en puériculture. Le texte supprime les concours d’entrée pour intégrer un IFAS (Institut de formation d’aide-soignant) ou un IFAP (Institut de formation d’auxiliaires de puériculture). Il les remplace par une sélection sur dossier, suivie d’un entretien. Précisions sur ce grand changement et ses conséquences pour les futurs étudiants.

Une nouvelle sélection pour les futurs aides-soignants et auxiliaires de puériculture

En France, on compte, selon les derniers chiffres de la Drees de 2018, plus de 287 000 aides-soignants et auxiliaires de puériculture. Ce chiffre paraît élevé pourtant, il est en baisse depuis 2017. Avec plusieurs milliers de CDI supplémentaires, les établissements sont en recherche de personnel

La pandémie du COVID-19 a montré, une fois de plus, toute l’importance du personnel hospitalier pour bien gérer l’accueil et les soins des patients au sein des établissements de santé. Des mesures ont donc été renforcées pour séduire les futurs aides-soignants et auxiliaires de puériculture, et encourager les jeunes et les moins jeunes à embrasser ces carrières passionnantes et exigeantes. De nouvelles modalités de sélection, décidées à la veille de la pandémie, ainsi que la revalorisation des salaires, sont les leviers utilisés par le gouvernement pour tenter de convaincre les futurs professionnels de santé.

Suite au Ségur de la santé (qui s’est tenu du 25 mai au 10 juillet 2020, il est d’ailleurs prévu de multiplier par deux les entrées en formation d’ici 2025. L’instauration d’une double rentrée (en septembre puis en début d’année, entre janvier et mars) est aussi un moyen d’inciter de nouveaux candidats à se lancer. A l’issue de leur formation, les jeunes diplômés, auront donc la possibilité d’être recrutés dès la fin de leur formation. Une bonne nouvelle pour accroître le nombre de ces professionnels indispensables au bon fonctionnement des hôpitaux, mais aussi des Ehpad.

Examen sur dossier et entretien oral pour les deux professions

C’est la grande nouveauté de cette réforme : le concours n’existe plus et la sélection entre les candidats se fait désormais sur dossier. Celui-ci est complété par un entretien avec un binôme constitué d’un aide-soignant (ou un auxiliaire de puériculture) et d’un formateur infirmier (ou d’un cadre de santé), issu d’un institut de formation paramédicale. En modifiant ce système de sélection, les professionnels de santé entendent privilégier les qualités humaines et pas seulement les qualités intellectuelles.

À noter que les examinateurs sont définitivement ancrés dans la vie professionnelle puisque les retraités sont maintenant exclus de ces jurys en charge de la sélection. Cela montre l’attention particulière portée à la réalité et aux exigences de ces métiers au moment de l’entretien. À l’époque de la réforme du concours, Agnès Buzyn avait déclaré que les jeunes pouvaient manquer de confiance et renoncer à se présenter aux concours. Cet entretien facilite la démarche et permet de déceler aussi les compétences humaines, indispensables non seulement pour accéder à la formation, mais aussi faire carrière dans ce métier.

Comment constituer un dossier pour devenir aide-soignant ou auxiliaire de puériculture ?

Le dossier est à déposer directement dans l’institut ou les instituts de son choix. Il doit rassembler des documents administratifs (les relevés de notes ou les diplômes), et d’autres éléments qui nécessitent plus d’attention. En effet, le candidat doit expliquer, dans une lettre manuscrite, son projet professionnel. Il peut y raconter son parcours en insistant sur les raisons de sa motivation, voire de sa vocation. Ce texte ne doit pas être fait de manière négligée parce qu’il entre en compte pour intégrer la formation. Il ne doit pas excéder deux pages mais les mots doivent être choisis pour montrer sa motivation.

D’autres éléments peuvent être ajoutés, comme des attestations provenant d’anciens employeurs. Tous les justificatifs qui montrent l’engagement du candidat sont recommandés : son appartenance à une association ou son implication dans une organisation caritative par exemple. Il faut mettre toutes les chances de son côté, en faisant ressortir toutes les compétences que l’on demande aux aides-soignants.

L’entretien oral : en attente

L’entretien a dû être annulé, pour cette première année, à cause de la pandémie de la COVID-19. C’est un arrêté du 5 février 2021 qui fixe les nouvelles modalités avec une prise en compte plus importante du dossier par les examinateurs.

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