Pour les infirmières puéricultrices comme pour tous les agents hospitaliers, le montant de la pension de retraite correspond à un pourcentage de votre traitement de base sur les 6 derniers mois de votre carrière. La majorité des primes ne sont pas intégrées à ce calcul. Seule exception : depuis le 1er janvier 2008, les auxiliaires puéricultrices bénéficient de l’intégration complète de leur indemnité spécifique (10 % du traitement de base) dans le calcul de la pension.
Sauf exception, le pourcentage maximal auquel vous pouvez prétendre au moment du départ à la retraite est de 75 % du traitement de base. C’est ce qu’on appelle le « taux plein ».
Comment obtenir le taux plein pour sa retraite de puericultrice ?
Pour tenter de l’obtenir, les infirmières puéricultrices doivent remplir une condition d’âge : 62 ans pour les fonctionnaires de catégorie A (dits « sédentaires ») ou 57 ans si vous avez préféré dans le cadre du droit d’option, rester des agents de catégorie B (dits de catégorie « active »).
La durée d’assurance intègre les périodes de service effectives, les interruptions d’activité et les bonifications
Et une condition de nombre de trimestres validés : avoir validé entre 167 et 172 trimestres d’assurance retraite au cours de votre carrière.
La durée d’assurance intègre vos périodes de services effectives, auxquelles il faut ajouter des interruptions d’activité (maladie, maternité, congé parental…) mais aussi les «bonifications».
Ce sont des trimestres supplémentaires qui s’ajoutent gratuitement aux années de services que vous avez effectivement accomplies (par exemple pour les enfants).
Si le nombre de trimestres requis est insuffisant, le taux de liquidation de la pension sera définitivement réduit.
Pour découvrir la grille indiciaire des infirmières puéricultrices, cliquez ici.
Bon nombre d’agents partent à la retraite sans avoir validé le nombre de trimestres exigé par la loi. Le montant de leur pension est donc diminué. C’est le principe de la décote. Cliquez ici pour en savoir plus sur la décote et la surcote des retraites des hospitaliers