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25 janvier 2024

Vous êtes affilié à la CRH : comment cela se passe si vous quittez la Fonction publique hospitalière ?

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Vous avez décidé depuis des années d’être affilié à la Complémentaire Retraite des Hospitaliers (CRH). Cela vous permet de vous constituer sereinement un complément de ressources pour votre retraite, pendant votre vie active. Mais que se passe-t-il si vous décidez de réorienter votre carrière vers le secteur privé ? Est-ce que vous pouvez continuer à cotiser à la CRH alors que vous ne faites plus partie de la Fonction publique hospitalière ? Voici tous les éléments qui devraient vous rassurer et continuer à envisager une évolution professionnelle sans perdre cet avantage réservé aux agents du secteur public et aux conjoints des affiliés.

Quels sont les avantages d’être affilié à la CRH ?

La CRH permet aux agents de la Fonction publique hospitalière de bénéficier d’un Plan épargne retraite crée par et pour les hospitaliers, qui leur réserve de nombreux avantages. Vous pouvez, en fonction de vos moyens financiers épargner pour votre retraite.

Une solution souple et adaptée au budget des agents hospitaliers

La CRH propose 4 taux de cotisation au choix : 2,5 %, 3,5 %, 4,5 % ou 5,5 % de votre salaire brut mensuel (traitement indiciaire et complément de traitement Indiciaire). Le prélèvement sera fait directement sur votre salaire par le service paie de votre établissement. Ce taux peut être modulé durant les périodes de cotisation, à la hausse comme à la baisse, sur simple demande. Et sans frais ! Les agents qui travaillent à temps partiel peuvent choisir de cotiser sur la base de leur salaire, ou élargir le pourcentage de leurs cotisations sur la base d’un salaire calculé sur du plein temps.

Si vous décidez d’interrompre le versement de votre cotisation pendant un temps, c’est aussi possible. Vous n’avez pas besoin de justifier cet arrêt, sachez qu’il n’y aura pas non plus de frais ou de pénalités. Enfin, si vous avez des rentrées d’argent, vous pouvez à tout moment compléter vos cotisations mensuelles par des versements complémentaires ponctuels (minimum 500 € par versement, maximum 50 000 € par an, en une ou plusieurs fois). Cette grande souplesse vous permet d’adapter à tout moment la préparation de votre retraite à l’évolution de votre budget de bénéficier, si vous le souhaitez, d’économies d’impôts.

Une grande liberté pour la récupération de votre épargne retraite

La souplesse n’existe pas seulement au moment du versement des cotisations. La CRH propose aussi le plus large choix de solutions pour récupérer votre épargne, le moment venu, comme vous le souhaitez (à déterminer au moment de la liquidation de votre contrat).

Voici les différentes possibilités :

  • tout ou partie sous forme de capital ;
  • tout ou partie sous forme de rente trimestrielle ;
  • tout ou partie sous la forme d’une cagnotte (réserve d’argent) disponible à tout moment ;
  • ou un mix de 2 ou 3 de ces options (par exemple : 60 % en capital et 40 % sous forme de rente).

Si vous avez besoin de cette épargne avant votre retraite, il sera possible de la récupérer pendant votre vie active, sous certaines conditions. Sachez en particulier que cet argent peut être débloqué en partie ou en totalité pour l’achat de votre résidence principale (que vous soyez primo accédant ou pas). Encore un avantage non négligeable, une raison de plus pour commencer à épargner pour préparer son avenir, le plus tôt possible.

Si vous commencez à cotiser avant vos 41 ans, vous bénéficierez en plus du coup de pouce financier (1 mois de cotisation offerte pendant 10 ans maximum jusqu’à vos 40 ans) de notre offre jeunes. Renseignez-vous !

La CRH pense à vos proches

Vous avez choisi une épargne retraite simple, souple et sûre. Pourquoi ne pas faire bénéficier votre conjoint ? La CRH permet au conjoint d’un affilié (même s’il n’est pas hospitalier du secteur public) de s’affilier, pour profiter des mêmes avantages. La retraite se prépare individuellement, car on ne sait jamais ce que l’avenir nous réservera, mais il est prudent dans un couple que chacun s’en occupe, pour protéger doublement l’avenir, quoi qu’il arrive. Pour protéger chaque membre du couple, une option réversion au conjoint survivant est possible (que l’on soit mariés, pacsés ou concubin.

Enfin, il faut savoir qu’une garantie décès est aussi incluse automatiquement dans votre contrat CRH, pour protéger vos proches et transmettre votre épargne aux personnes que vous aurez désigné, en cas de décès prématuré et tant que vous n’avez pas récupéré l’intégralité de votre épargne retraite.

Une autre option, les « annuités garanties », vous permet, si vous le souhaitez et avez choisi une rente viagère, au moment de la liquidation de votre épargne retraite, de renoncer à une partie du montant de votre épargne, pour garantir au(x) bénéficiaire(s) de votre choix le montant de votre rente (pendant 25 ans maximum).

Vos cotisations ne sont donc jamais perdues : il est rassurant de savoir que votre effort financier pourra être transmis, selon vos choix, à la ou les personne(s) qui vous sont chères.

Comment continuer à bénéficier de ses avantages si vous quittez la Fonction publique hospitalière ?

Avec la CRH, vous bénéficiez de nombreux avantages qui peuvent continuer même si vous quittez votre poste au sein d’un établissement public de santé. Que vous décidiez d’exercer dans le privé ou en libéral, par exemple, ne vous prive pas de continuer à bénéficier de la CRH et de ses avantages.

« Il est possible de continuer à être affiliée » même si vous n’êtes plus un agent hospitalier

Clara, anciennement IDE dans un CHU du nord de la France nous explique comment cela se passe.

« Après plusieurs années passées dans un service d’urgence, j’ai eu besoin de changements. Je suis devenue infirmière en entreprise. Les horaires correspondaient mieux à mon mode de vie avec des jeunes enfants. Mais la question de la CRH s’est posée : je cotisais depuis plusieurs années pour me constituer un complément de revenus au moment de ma retraite. J’ai eu peur que cela ne soit pas possible de continuer alors que je n’étais plus dans la Fonction publique hospitalière. Mais le conseiller CRH m’a rassurée : il est possible de continuer à être affiliée ! Le seul changement : les cotisations sont alors prélevées sur le compte bancaire au lieu d’être déduites sur e salaire votre salaire. Autre point de différence : ce n’est plus un pourcentage prélevé sur votre salaire : vous pouvez choisir librement le montant de votre cotisation mensuelle, sans contrainte, et en changer quand vous le souhaitez, toujours sans frais ».

Comment se passe le changement ?

Si vous quittez la FPH et souhaitez poursuivre votre épargne retraite, vous basculez alors dans le statut dit « isolé ». Il est bien sûr nécessaire de contacter un conseiller CRH pour qu’il puisse vous expliquer comment procéder pour qu’il n’y ait pas d’arrêt de cotisations, par exemple. Vous pouvez les joindre par téléphone du lundi au vendredi au 0 800 005 944.

Le montant de la cotisation ne sera plus un pourcentage de votre salaire brut (hors primes) mais la somme choisie par vos soins (entre 20 et 500 euros par mois) sera prélevée automatiquement sur votre compte bancaire (comme pour les conjoints non hospitaliers). Vous devrez donc remplir une autorisation de prélèvement (SEPA).

« Il y a 2 ans, je suis parti à la retraite. Et j’ai pu compter sur la CRH à ce moment-là », nous raconte Louis. « J’avais commencé à cotiser lorsque j’étais brancardier dans un EHPAD à Lyon. La formule était parfaite pour moi : je ne m’occupais de rien. Le montant était prélevé tous les mois sans que je m’en soucie. Bien sûr, j’ai augmenté les sommes en fonction de mes capacités et de ma progression professionnelle ! Et puis un jour, j’ai eu la possibilité de devenir ambulancier dans le privé et j’ai sauté le pas. Mais je n’ai pas pour autant abandonné mon épargne retraite : j’ai continué à verser de l’argent, consciencieusement. Au moment de prendre ma retraite, mon pécule m’attendait : j’ai préféré prendre une partie en capital et l’autre en rente trimestrielle. C’était parfait ! »

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