Les IDE sont des infirmières diplômées d’État en soins généraux, mais certaines IDE ont choisi de se spécialiser. Elles sont IADE (infirmière anesthésiste), IBODE (infirmière de bloc opératoire), IPDE (infirmière puéricultrice). Quelles sont les différences au moment de la retraite entre les IDE et les infirmières spécialisées de la Fonction publique hospitalière ?
Les différences de salaire sont prises en compte au moment de la retraite
Les infirmières qui travaillent dans un établissement hospitalier ont toutes obtenu un diplôme d’État. Au cours de leur vie professionnelle, elles peuvent décider de se spécialiser, après avoir suivi une formation. De 12 mois pour devenir puéricultrice à 24 mois pour pratiquer en tant que IADE, ces nouvelles carrières leur permettent d’obtenir une meilleure rémunération, et plus tard, un montant de pension de retraite plus important.
En effet, le calcul de la retraite pour tous les agents hospitaliers du secteur public prend en compte le salaire indiciaire brut perçu au cours des six derniers mois d’activité. C’est le cas pour les IDE comme pour les infirmières spécialisées, qu’elles soient IADE, IBODE ou IPDE.
Les IDE et les infirmières spécialisées et les droits à la retraite
Les différences essentielles entre les infirmières en soins généraux ou spécialisées, au moment de la liquidation de la retraite, se situent au niveau de leur appartenance à la catégorie « sédentaire » ou « active ». Les nouvelles diplômées n’ont plus ce choix à faire depuis 2011 : elles entrent dans la profession directement comme fonctionnaires de catégorie A, dans la catégorie « sédentaire », mais il existe des infirmières, spécialisées ou pas, appartenant à l’une ou l’autre des catégories.
L’âge d’ouverture des droits à la retraite n’est pas le même : 57 pour la catégorie « active » et 62 ans pour la catégorie « sédentaire», ou 60 ans pour les infirmières qui ont changé de catégorie, lors du droit d’option initié lors de de la réforme de 2011. Dans tous les cas, il faut avoir validé entre 167 et 172 trimestres. Mais quelle que soit la catégorie, les droits à la retraite sont les mêmes pour les IDE et pour les infirmières spécialisées.
Toutes peuvent d’ailleurs calculer leur retraite de base grâce à un simulateur.
On estime que les revenus de ces agents hospitaliers baissent de 25 à 30 % à la retraite. Une bonne raison de choisir une épargne retraite, pendant sa vie active, pour limiter cette perte de revenu. Se prévoir un complément de revenu pour demain, avec la Complémentaire Retraite des Hospitaliers, le Plan d’Epargne Retraite, créé par le C.G.O.S, c’est choisir la solution évidente pour les agents hospitaliers. Elle aide chacun à prendre soin de son avenir.