Parmi les très nombreux métiers de la Fonction publique hospitalière, il existe des professionnels du traitement de l’information médicale : le technicien de l’information médicale, l’analyste des données d’activités hospitalières ou le statisticien. Avec la collaboration des secrétaires médicales (ou assistantes médico-administratives) et de leurs encadrants, ils composent à l’hôpital la sous-famille des métiers de la gestion médico-administrative et du traitement de l’information médicale.
Des métiers pour recueillir et traiter les informations médicales
La secrétaire médicale – ou assistante médico-administrative (AMA) - gère les dossiers des patients et s’assure du respect des démarches administratives. Elle participe à la récolte des données indispensables au bon fonctionnement de l’établissement. Les techniciens de l’information médicale (TIM), sous la responsabilité de l’encadrant du département de l’information médicale (DIM), utilisent différents logiciels pour coder les activités médicales des services et les outils de tarification. Ils mettent aussi en place le suivi du règlement des soins par le patient ou par l’Assurance Maladie. Et parce que toutes ces données sont essentielles pour anticiper les besoins du centre hospitalier en moyens humains mais aussi en matériel, elles sont ensuite utilisées par l’analyste des données d’activités hospitalières et par le statisticien.
Comment exercer dans la gestion médico-administrative ou le traitement de l’information médicale dans un établissement hospitalier ?
Les formations et les parcours diffèrent selon le métier. Les secrétaires médicales sont titulaires d’un baccalauréat professionnel ou d’un BTS en comptabilité, secrétariat ou bureautique. Le métier de statisticien à l’hôpital est accessible avec un diplôme universitaire en statistique et informatique décisionnelle (DUT), une licence ou encore un master en bio-informatique par exemple (bac +5).
Dans ces différents catégories de métiers, il existe des possibilité d’évolution vers des métiers d’encadrement. C’est satisfaisant d’évoluer au fil de sa carrière, mais aussi important pour prétendre à une rémunération plus intéressante au moment de la retraite.