cgos.info Espace agent
Retour

Tout sur la retraite

Infos hospitalier

29 mars 2021

Rachat de trimestres de retraite : comment ça marche dans la Fonction publique hospitalière ?

En savoir plus pour préparer votre retraite ?

Consultez
la documentation

Je télécharge
Agent hospitalier Practicien hospitalier

Estimez votre
retraite de base

J'estime

Découvrez
les 9 avantages de la CRH

Je découvre
Agent hospitalier Praticien hospitalier

Vous ne le savez peut-être pas, mais il est possible de racheter des trimestres de retraite pour bénéficier d’une retraite à taux plein, si l’on n’a pas atteint le nombre de trimestres requis. Il s’agit, en fait, de valider ses années d’études supérieures auprès de la Caisse nationale de retraite des agents des collectivités locales (CNRACL). A noter que depuis 2016, ces années d’études sont intégrées dans le calcul de la pension pour les infirmiers, les sages-femmes et les assistants sociaux. Comment est-ce que cela fonctionne pour les autres agents hospitaliers ? Voici quelques informations pour décider de racheter des trimestres (ou de ne pas le faire).

Rachat de trimestres

Qu’est-ce que le rachat de trimestres ?

Pour bénéficier de sa retraite à taux plein, en plus de la condition d’âge, il faut avoir acquis un certain nombre de trimestres. Pour un agent hospitalier il est nécessaire de valider entre 166 et 172 trimestres de service selon la catégorie à laquelle on appartient (actif ou sédentaire). Si vous n’avez pas le nombre de trimestres requis, soit vous partez à la retraite à la limite d’âge (variable selon la catégorie), soit vous subissez une décote qui a des conséquences définitives sur le montant de la pension de retraite.

Pour éviter cela, il est possible d’en racheter, dans la limite de 12 trimestres, pour valider ses années d’études supérieures auprès de la CNRACL, sauf pour les infirmières, depuis 2016.

Combien coûte le rachat des trimestres quand on est agent hospitalier ?

Le coût du rachat des trimestres n’est pas négligeable. Pour savoir si c’est intéressant, un calcul s’impose. Une première chose à savoir : plus tôt on rachète ses trimestres, moins c’est cher. Il faut avoir plus de 20 ans et moins de 60 ans. Le trimestre est moins cher quand on est plus jeune, car il est calculé sur le traitement indiciaire à la date de la demande. Le salaire est bien sûr moins élevé en début de carrière qu’à la fin.

Ensuite, il y a plusieurs options concernant le rachat :

  • allonger la durée de service et les bonifications : cela permet d’obtenir une meilleure pension lors de la liquidation ;
  • augmenter la durée d’assurance retraite : on doit atteindre entre 167 et 172 trimestres pour bénéficier d’une pension à taux plein, selon son année de naissance.

Il est aussi possible de combiner les deux. Quoi qu’il en soit, mieux vaut faire une estimation du montant des cotisations supplémentaires correspondant à un rachat de trimestre, grâce à un simulateur mis en place par le gouvernement. Vous verrez en quelques clics que le montant peut être de plusieurs milliers d’euros par trimestre.

Des échéances sont prévues pour permettre un paiement en plusieurs fois : échelonnage jusqu’à 7 ans (pour 12 trimestres à racheter). Si vous êtes une Infirmière Diplômée d’Etat (IDE) née en 1986 avec un indice de 591, pour le rachat de 8 trimestres, le montant serait de 15 154 € pour allonger la durée de service et/ou 31 686 € pour augmenter la durée de l’assurance. Pour combiner les deux options, il faut additionner ces deux montants, et on arrive à 46 840 € !

D’autres solutions existent pour améliorer sa pension de retraite

Il existe d’autres solutions à mettre en place pendant sa vie active, pour avoir une meilleure retraite. Vous pouvez, par exemple, profiter du Plan Épargne Retraite Individuel (PERI) proposé par le C.G.O.S, qui est réservé aux agents hospitaliers. En choisissant un taux de cotisation qui corresponde à votre budget, vous vous préparez un complément de revenus à récupérer comme il vous plaira le moment venu (rente, capital ou un mix de ces possibilités). Une manière simple, souple et abordable (un petit montant de cotisation déduit chaque mois de vos revenus) qui permet aux hospitaliers de préparer financièrement leur avenir en confiance.

Les derniers articles