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11 avril 2022

E-santé, quels pourraient être les métiers du futur à l'hôpital ?

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Les évolutions numériques concernent tous les secteurs, y compris les établissements de soins. Alors que l’application « Mon espace santé » vient d’être lancée, que le télé-soin a connu un grand succès pendant la pandémie, quelles sont les transformations à attendre pour les métiers à l’hôpital ? Projetons-nous dans le futur… qui n’est pas si lointain.

Qu’est-ce que la e-santé ?

Depuis quelques années, le terme e- s’impose devant de nombreux mots : e-mails (message virtuel), e-commerce (commerce en ligne). Mais que signifie la e-santé ou santé numérique ? Selon la Haute Autorité de la Santé (HAS), cela recouvre « un vaste domaine d’applications des technologies de l’information et de la télécommunication au service de la santé ». La HAS a défini plusieurs domaines concernés par l’e-santé :

• la télémédecine ;

• la santé mobile ou m-santé (mobile health) ;

• l’information des usagers.

Cela implique des changements non seulement pour les patients mais aussi pour les professionnels de santé qui vont bénéficier des nombreux avantages de cette révolution numérique.

Des nouveaux métiers de la télémédecine

La télé-chirurgie

C’est au début des années 2000 que la première opération télé-chirurgicale a eu lieu : un chirurgien français à New-York avec une patiente à Strasbourg ! Avec les progrès conséquents de la transmission des données et en particulier de la 5G, ces technologies se développent en créant de nouveaux métiers tels que le télé-chirurgien. Les derniers essais en 2021 étaient encourageants avec seulement 100 millisecondes de décalage, l’acte pratiqué par le professionnel de santé était pratiquement fait en temps réel. Le problème n’est plus technologique mais éthique : le chirurgien n’étant pas sur place et la technologie jouant un rôle vital, la responsabilité de chacun des acteurs doit être établie en cas de plainte.

La téléconsultation et le télésoin

Ils ne font plus partie de la science-fiction mais bien du réel : avec la pandémie de la COVID-19, la téléconsultation a permis de continuer les soins sans que les patients ne se déplacent. C’est ce qu’on appelle aussi le télésoin : il permet à un professionnel paramédical ou à un pharmacien d'accompagner un patient et de le suivre à distance grâce au numérique.

La téléexpertise

Pour améliorer la prise en charge de la pathologie d’un patient, cette technique permet à plusieurs professionnels d’échanger avec un partage de données. Une manière de créer une équipe pluridisciplinaire mais de manière virtuelle ! La fluidité de la transmission des informations et l’utilisation de plus en plus fréquente de ce genre des réunions à distance devraient encore plus se développer. Très utile pour les patients, lorsqu’il n’y a pas de spécialiste de leur pathologie à proximité (et c’est souvent le cas, en particulier pour les pathologies rares ou maladies orphelines) e pour les professionnel pour prendre des décisions en concertation.

La santé mobile ou la gestion des datas des patients

Le « data scientist » ou l’analyste de données numériques

L’essor de la collecte des données numériques permet à des analystes de jouer un rôle de plus en plus important dans la prise en charge des pathologies, par exemple. En effet, lorsqu’un grand nombre de patients transmettent, par le biais d’une application des informations sur leur état, cela permet de mieux connaître leur maladie et d’agir en conséquence. C’est ainsi que les applications pour le contrôle du diabète permettent aux malades de bien gérer leur pathologie.

Créateur et développeur des applications de santé

Les objets connectés sont aussi une source d’informations importante qui permettent de détecter un problème avant qu’il ne devienne trop grave. C’est particulièrement le cas pour l’hypertension ou encore le cholestérol. Rappelons qu’en 2020, plus de 350 000 applications de santé étaient déjà disponibles sur les smartphones. Les développeurs ont encore des domaines à découvrir avec l’amélioration des objets connectés.

Bon à savoir : la Data Science a permis aussi de réduire de manière conséquente les coûts et les délais pour la création d’un médicament.

Gestionnaire au sein des hôpitaux, super « maître d’hôtel »

Les datas permettent aussi une meilleure gestion des centres de santé avec le développement des soins ambulatoires : tout est prévu à l’avance, en hôpital de jour. Cela permet de désencombrer les services et de permettre une meilleure anticipation et organisation des hospitalisations. Pour les opérations urgentes ou non programmées, la prise en charge des patients serait renforcée : le personnel serait plus disponible pour répondre aux attentes des patients et de leur entourage. Et pourquoi ne pas imaginer un super maître d’hôtel qui permettrait aux patients hospitalisés comme à leur entourage de bénéficier d’un accueil s’approchant des établissements hôteliers.

L’information des usagers

Le modérateur des e-dossiers des patients

Aujourd’hui, en mars 2022, les Français ont la possibilité de remplir leur e-dossier avec « Mon espace santé ». Ce dispositif devrait se généraliser, permettant aux professionnels de santé d’accéder à toutes les informations concernant les différentes pathologies, ainsi que les résultats des examens de leurs patients. Devant l’étendue du nombre de données, il est possible d’imaginer la création d’un nouveau métier comme un modérateur en e-dossiers. Il serait un référent permettant à tous de connaître le niveau de connaissance de chacun des acteurs de ces données confidentielles.

Le community manager des centres de soins

Les établissements de santé restent des lieux anxiogènes et lorsque les patients et leurs proches ne sont pas satisfaits de leurs prises en charge, ils le font savoir. Et ce n’est pas en glissant un commentaire dans une boîte pour les réclamations, comme au siècle dernier ! Mais sur les réseaux sociaux pour tout le monde soit au courant. Il sera de plus en plus courant de voir une personne dédiée à ce poste pour rassurer les usagers mais aussi trouver des solutions à leur situation…

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