L’ergothérapeute hospitalier est un métier en plein essor qui intervient pour évaluer et améliorer la qualité de vie d’une personne souffrant de lésions ou de handicap. Cela peut concerner des publics différents : des enfants aux personnes âgées. Dans la Fonction publique, il travaille au sein d’équipes pluridisciplinaires, le plus souvent dans des services de traumatologie, de rhumatologie ou encore de neurologie. Ses compétences paramédicales sont requises aussi dans les centres de rééducation ou les EHPAD.
Quelles sont les missions spécifiques de l’ergothérapeute à l'hôpital ?
L’ergothérapie à l’hôpital permet d’agir auprès de personnes qui sont en situation de handicap pour leur permettre de favoriser leur indépendance et améliorer leur vie au quotidien, dans leur environnement. Après avoir travaillé par le biais d’entretiens et d’évaluations, l’ergothérapeute établit un diagnostic ergothérapeutique qui prend en compte les particularités du patient, mais aussi le contexte dans lequel l’intervention prend place. Il propose des solutions, qui peuvent être très diverses : il peut s’agir d’exercices pour récupérer des capacités fonctionnelles mais aussi, par exemple, d’accompagnement pour aménager le lieu de vie de la personne
Comment devenir ergothérapeute ?
Il est possible d’obtenir un diplôme d’Etat (D.E.) d’ergothérapeute en formation initiale après le baccalauréat ou par VAE (Validation des Acquis de l’Expérience). La durée de la formation est de 3 ans après avoir réussi les épreuves d’admission portant sur le programme de biologie et physique de première et terminale scientifique. Le DE d'ergothérapie se prépare dans un institut de formation en ergothérapie (IFE.)
On compte en France 11 971 ergothérapeutes qui sont à 87% des femmes. Avec le vieillissement de la population, c’est l’ergothérapie en EHPAD qui connaît l’essor le plus important.
Depuis le 1er septembre 2015, les ergothérapeutes sont rattachés aux agents « sédentaires » de catégorie A. Selon la grille indiciaire du grade Ergothérapeute de classe normale, leur rémunération mensuelle brute est de 1800 € en début de carrière pour aller jusqu’à 2900 € avant leur départ à la retraite.