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10 janvier 2022

Les écarts de pension de retraite entre les hommes et les femmes : pourquoi et comment y remédier ?

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Alors que les femmes représentent 78 % des agents de la Fonction publique hospitalière, se pose la question de l’égalité professionnelle hommes-femmes… mais aussi des écarts de pensions de retraite. Et comme souvent, ce sont les femmes qui gagnent moins, en raison de carrières qui évoluent différemment. Et cela même dans la Fonction publique, qui fonctionne sur des grilles de rémunération. Un argument de plus pour commencer à prendre son avenir en main le plus tôt possible, avec une solution comme la Complémentaire Retraite des Hospitaliers (CRH).

hommes et femmes écart de la pension de retraite

Pourquoi les femmes gagnent-elles moins que les hommes à la retraite ?

La Fonction publique hospitalière est exposée aux inégalités salariales entre les hommes et les femmes

À l’hôpital et comme dans bien des secteurs, les inégalités de pensions de retraite reflètent les disparités professionnelles entre les hommes et les femmes. Malgré des grilles de salaires fixées selon le poste, le grade et l’échelon, et surtout identiques quel que soit le genre, les femmes gagnent moins que les hommes. Selon l’Insee, le salaire net en équivalent temps plein des femmes dans la Fonction publique hospitalière est inférieur de 20,6 % par rapport à celui des hommes (chiffres INSEE de 2019).Les explications ? Les femmes occupent des postes moins bien rémunérés : elles représentent seulement 51 % des personnels médicaux, mais 89 % des aides-soignants. Cela se ressent logiquement au moment du calcul de la pension.

Les femmes ont plus tendance à interrompre leur carrière et/ou à avoir recours au temps partiel

En parallèle de la rémunération, les autres facteurs qui jouent sur le montant de la pension de retraite sont le déroulement de la carrière et le temps de travail. Et là aussi, il existe d’importantes disparités entre les hommes et les femmes : dans la Fonction publique hospitalière, comme ailleurs, les carrières des femmes évoluent moins vite, et de manière moins favorable, car celle-ci ont plus tendance que les hommes à faire le choix de privilégier leur vie privée, au détriment de leur carrière. Même si notre société va dans le bon sens pour réduire les écarts, ce sont toujours ces dernières qui sont les plus impactées par les interruptions de carrière. Les congés maternité et les congés parentaux sont autant de périodes d’absence qui ne permettent pas aux femmes de gravir les échelons aussi vite que leurs homologues masculins, et donc de toucher un salaire plus important.

De la même manière, les femmes ont plus souvent recours au temps partiel : baisse du temps de travail et baisse de la rémunération vont de pair. Cela se ressent d’autant plus à la retraite pour celles qui font le choix d’un temps partiel « sur autorisation », pour lequel les trimestres sont retenus au prorata du temps de travail dans le calcul de la pension, ce qui diminue d’autant la base de rémunération sur laquelle la pension de retraite sera calculée.

Bon à savoir : quelles différences entre temps partiel « de droit » et « sur autorisation » ? Le temps partiel « de droit » ne peut pas être refusé et n’affecte pas le nombre de trimestres retenus dans le calcul de la pension de retraite. Il est possible après une naissance (ou adoption) et jusqu’au 3e anniversaire de l’enfant. Au-delà et pour d’autres motifs personnels, le temps partiel est accordé « sur autorisation », et peut aussi être refusé.

Aujourd’hui et demain : quelles solutions pour les femmes ?

Moins de disparités professionnelles, plus d’égalité salariale

La bonne nouvelle, c’est que les écarts entre les hommes et les femmes sont de moins en moins marqués au fil des années. Dans la Fonction publique hospitalière, la différence de salaire net s’élevait en effet à 20,9 % en 2018 contre 20,6 % en 2019. C’est peu, mais il s’agit d’un progrès ! Il existe en effet une vraie prise de conscience, et une volonté de construire une politique d’égalité professionnelle : l’accord du 30 novembre 2018 relatif à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes dans la Fonction publique va dans ce sens. Et depuis l’entrée en vigueur de la loi de transformation de la Fonction publique de 2019, chaque employeur public doit intégrer des indicateurs de situation comparée des femmes et des hommes dans son rapport social (source). Mais à court terme et dans la réalité, ce n’est pas forcément suffisant.

Commencer à préparer sa retraite le plus tôt possible

Dans l’attente d’actions concrètes et d’une véritable égalité, mieux vaut prendre soi-même son avenir en main, surtout si on est une femme ! Ce conseil, valable pour tous les agents de la Fonction publique hospitalière, est encore plus intéressant pour les femmes qui ont interrompu leur carrière, eu recours au temps partiel sur autorisation, ou qui envisageraient de le faire. Se constituer, individuellement, un complément de ressources pendant la vie active, en commençant le plus tôt possible, est en effet une excellente solution pour anticiper la baisse des revenus qui intervient à la retraite. C’est pourquoi le C.G.O.S a conçu il y a près de 60 ans, une solution d’épargne retraite individuelle pensée par et pour les agents, la Complémentaire Retraite des Hospitaliers (CRH), qui permet à chacun de préparer l’avenir sereinement et en toute liberté selon ses possibilités financières et en toute confiance. Des conseillers retraite sont à votre disposition au 0 800 005 944 (appel gratuit) pour vous aider à faire le point sur votre situation personnelle pour protéger votre avenir.

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