Des métiers tels que les techniciens de laboratoire médical, les bio-informaticiens ou encore les manipulateurs en électroradiologie médicale , par exemple, font partie des métiers de soins médico-techniques à l’hôpital. Ils sont rattachés à la filière médico-technique car leurs spécialités impliquent le recours à des équipements spécifiques pour dépister, diagnostiquer et soigner.
Quelles sont les spécialités des soins médico-techniques à l'hôpital ?
Les spécialités de ces agents hospitaliers nécessitent une connaissance particulière des équipements techniques. Le manipulateur en électroradiologie médicale (MEM) réalise des radiographies, des échographies, des IRM ou des scanners dans les services d’imagerie médicale. Le physicien médical et le dosimétriste interviennent sur des procédures de radiothérapie, par exemple en service d’oncologie. Le technicien de laboratoire médical, le bio-informaticien, ou le préparateur en pharmacie hospitalière peuvent être sollicités pour dans le cadre de dépistages, diagnostics et traitements, tandis que l’ingénieur en biologie médicale ou le physicien médical interviennent sur les plateaux techniques et/ou les technologies dans leurs domaines respectifs.
Des parcours différents pour chaque spécialité médico-techniques
Si ces métiers dépendent de la même sous-famille, les niveaux de formations sont différents. Ainsi, le manipulateur en électroradiologie médicale est diplômé d’État ou technicien supérieur (bac +3), avec un salaire brut de 1827,55 € en début de carrière selon la grille indiciaire des manipulateurs d'électroradiologie médicale, tandis que le physicien médical (anciennement appelé radiophysicien), par exemple, est titulaire d’un diplôme de qualification en physique radiologique et médical (bac +7) avec un salaire brut de 2319,58 € en début de carrière selon la grille indiciaire des radiophysiciens / physiciens.
Des évolutions sont possibles tout au long de la carrière pour accéder à un meilleur indice de rémunération, qui sera pris en compte au moment de la retraite. Un bio-informaticien peut devenir par exemple ingénieur en biologie médicale ou chef de projets informatiques.