Après le départ à la retraite, la baisse des revenus est une réalité pour les agents hospitaliers : elle est de l’ordre de 25 à 30 %, en moyenne. Pour éviter cette perte du pouvoir d’achat trop importante, il est indispensable de se constituer une épargne pendant la vie active. Entre dépenses de santé ou d’assistance et loisirs, comment calculer le budget dont vous aurez besoin à la retraite ?
Comment estimer le budget nécessaire pour la retraite ?
La plupart du temps, les projets ne manquent pas lorsque l’on se projette vers la retraite : passer de bons moments avec ses petits-enfants, s’offrir du temps libre au soleil ou encore profiter de toutes les activités de détente qui se présenteraient… Mais il ne faut pas oublier de compter sur les dépenses du quotidien, pour pouvoir en profiter. Voici ce qui va changer dans votre budget, lorsque vous serez à la retraite.
Santé, assistance : des dépenses plus importantes
À mesure que les années passent, le coût des soins est plus important : soins dentaires, soins optiques, prothèses auditives ou encore frais liés à une hospitalisation, par exemple (pose de prothèse, développement de certaines pathologies liées à l’âge etc.). Il faut aussi ajouter d’éventuelles dépenses d’aménagement de la maison ou de l’appartement, ou le coût d’une assistance à domicile pour ceux qui souhaitent rester le plus longtemps possible chez eux. Pour une personne en perte d’autonomie entre 75 et 85 ans, cette dépense peut atteindre près de 750 euros par mois (source). Ce poste constitue donc un vrai budget, qu’il faut mesurer, pour s’y préparer, avant de devoir le subir.
Chauffage, dépenses du quotidien et remboursement de prêts
Dans votre budget prévisionnel, il ne faut pas oublier les dépenses de base (alimentaire, hygiène, vêtements, véhicule, équipements,…), la note de chauffage, de téléphonie et celle d’électricité… Les factures d’énergie sont plus élevées dès lors que vous êtes souvent chez vous. Pensez aussi à intégrer à votre budget le montant des crédits à rembourser, par exemple un prêt immobilier souscrit pendant la vie active.
Comptez également les frais d’entretien habituels du logement, surtout si vous en êtes propriétaire (entretien de la chaudière, ramonage de cheminée,…). Il faut aussi prévoir dans son budget une progression des frais liés à son logement, plus on avance en âge : entretien des espaces extérieurs, petits travaux divers,…
Le coût des loisirs : la retraite, c’est aussi se faire plaisir… et faire plaisir
Vous avez toujours rêvé de voyager un peu plus, de découvrir certains jolis coins de France, ou de consacrer un petit budget à votre activité préférée ? C’est possible, mais il faut le prévoir ! Pensez aussi aux dépenses que vous souhaiterez faire pour vos enfants ou vos petits-enfants, pour en profiter quand ils viendront à vous (sorties, restaurants, culture…). Par ailleurs, un coup de pouce familial est toujours le bienvenu quand il s’agit d’aider les plus jeunes à s’installer ou à payer leurs études : encore faut-il en avoir les moyens…
Penser aux imprévus, c’est indispensable
Nul n’est à l’abri de dépenses imprévues : une chaudière à remplacer par exemple, une nouvelle voiture à acheter… C’est pour cela qu’il faut disposer d’une enveloppe budgétaire d’économies, ou d’une certaine souplesse dans ses finances mensuelles.
Impôts, transports : quelles économies sont possibles ?
S’il y a des points négatifs du point de vue budgétaire au statut de retraité, il a aussi un versant positif : qui dit baisse de revenus, dit baisse des impôts ! Vous pouvez demander un ajustement du prélèvement à la source dès la première année de la retraite, pour que ce ne soit pas trop pénalisant sur votre budget quotidien.
Misez aussi sur un budget « transports » moins conséquent : les déplacements journaliers pour aller travailler disparaissent des frais fixes, et, pour les loisirs, les cartes « senior » sont un bon moyen d’économiser sur vos déplacements, dans les transports en commun du quotidien comme pour des trajets plus longs. Une bonne nouvelle si vous souhaitez profiter de la retraite pour rendre plus souvent visite à la famille ou aux amis !
Quelle solution pour compenser la baisse des revenus des agents hospitaliers ?
Pour pouvoir continuer à gérer un budget plus serré, sans trop se priver, il est indispensable d’anticiper la baisse des revenus qui interviendra au moment de votre retraite, surtout pour les hospitaliers dont une part non négligeable des revenus constituée de primes, ne sera que très peu prises en compte dans le calcul de leur retraite de base.
C’est pour cela que la Complémentaire Retraite des Hospitaliers, le plan d’épargne retraite proposé par le C.G.O.S, a été conçu depuis près de 60 ans, permettre à chaque agent, quel que soit son niveau de revenus, de cotiser aujourd’hui, pendant sa vie active et selon ses possibilités pour se constituer votre épargne retraite. Cela pour disposer demain, d’un complément de revenus, à récupérer selon ses besoins : sous forme de rente à vie, de capital, de cagnotte, ou encore un mix entre ces trois possibilités, à la carte.