Actuellement, l’âge d’ouverture des droits à la retraite est différent selon que l’on soit en catégorie « active » ou « sédentaire ». Toutefois, quelle que soit sa catégorie, percevoir une retraite à taux plein (montant maximal de la pension) exige un nombre minimal de trimestres travaillés. Et quel impact pour les agents qui sont passés, dans le cadre des droits d’option, de la catégorie « active » à « sédentaire » au cours de leur carrière ?
Pour les agents hospitaliers en catégorie « sédentaire », l’âge d’ouverture des droits à la retraite est fixé à 62 ans
Stéphanie est ergothérapeute. Elle exerce ce métier dans un service de traumatologie depuis 3 ans. A 25 ans, elle se prépare à une longue carrière. Son poste est classé en catégorie sédentaire depuis le 21 août 2015 (ce qui n’est pas le cas pour les anciens agents qui ont fait valoir leur droit d’option). L’âge d’ouverture de ses droits à la retraite est donc fixé à 62 ans. Il lui faudra aussi valider, compte tenu de son année de naissance, 172 trimestres d’assurance retraite pour avoir une pension à taux plein.
Pour les agents hospitaliers en catégorie active, l’âge d’ouverture des droits à la retraite est fixée à 57 ans
Mathieu a 37 ans et exerce comme aide-soignant hospitalier. Son emploi est classé en catégorie active. L’âge d’ouverture de ses droits à la retraite est actuellement fixé à 57 ans. Il devra aussi justifier d’une durée de service de 15 à 17 ans minimum dans cette catégorie.
Cas particulier pour les agents hospitaliers passés de la catégorie « active » à « sédentaire » : la retraite à partir de 60 ans
Félicie, 48 ans, sait déjà qu’elle va exercer encore 12 ans avant son départ à la retraite. Puisqu’elle avait déjà plus de 15 ans d’ancienneté, cette infirmière a eu le choix, lors de la réforme de 2011, d’opter pour la catégorie « sédentaire ». Elle a préféré miser « sur la revalorisation du traitement » avec un âge d’ouverture des droits à la retraite à 60 ans. Si elle était restée en catégorie active, elle aurait pu prétendre à un départ à la retraite à 57 ans, mais avec une pension moindre, ce qu’elle ne pouvait se permettre. Comme nombre de ses collègues, elle sait que, dans tous les cas, le départ en retraite sera synonyme d’une perte de revenus de 25 à 30 % en moyenne.
Il est donc important, quelle que soit la catégorie à laquelle on appartient, d’anticiper pour limiter cette perte de revenus. Une solution existe, accessible à tous les agents hospitaliers : cotiser à la Complémentaire Retraite des Hospitaliers (CRH) pendant sa vie active pour se constituer une épargne pour sa retraite.