cgos.info Espace agent
Retour

Métiers & carrières

Infos hospitalier

5 avril 2023

Salaire d’une aide-soignante à l’hôpital : zoom sur la nouvelle grille 2023

En savoir plus pour préparer votre retraite ?

Consultez
la documentation

Je télécharge
Agent hospitalier Practicien hospitalier

Estimez votre
retraite de base

J'estime

Découvrez
les 9 avantages de la CRH

Je découvre
Agent hospitalier Praticien hospitalier

Vous préparez le Diplôme d’État d’Aide-Soignant (DEAS), ou vous venez de l’obtenir ? Si vous faites le choix d’exercer dans la Fonction publique hospitalière, sachez que votre rémunération évolue en fonction de la grille indiciaire en vigueur et de ses différents échelons. Pour connaître le salaire exact d’un ou d’une aide-soignante à l’hôpital, voici le détail des nouvelles grilles 2023.

Salaire aide-soignante

Quel est le salaire d’une aide-soignante dans la Fonction publique hospitalière en 2023 ?

Le salaire d’un ou une aide-soignant(e) de classe normale

En début de carrière, une aide-soignante de classe normale perçoit un salaire brut mensuel de 1 726,61 euros. Il s’agit de la rémunération prévue au premier échelon de la nouvelle grille indiciaire 2023. Elle évolue ensuite au fil des années et de la progression de l’aide-soignante.

Voici les salaires fixés aux échelons suivants :

  • échelon 2 : 1 750,86 euros ;
  • échelon 3 : 1 794,51 euros ;
  • échelon 4 : 1 857,56 euros ;
  • échelon 5 : 1 920,61 euros ;
  • échelon 6 : 1 983,66 euros ;
  • échelon 7 : 2 056,41 euros ;
  • échelon 8 : 2 129,16 euros ;
  • échelon 9 : 2 211,61 euros ;
  • échelon 10 : 2 328,01 euros ;
  • échelon 11 : 2 483,22 euros.

Pour rappel, les échelons sont de durées variables. Le premier dure un an et demi tandis que le 10e dure 4 ans.

La rémunération d’un ou une aide-soignant(e) de classe supérieure

Selon son ancienneté ou ses formations (un diplôme universitaire dans un domaine spécifique par exemple), une aide-soignante peut évoluer sur un poste de classe supérieure, avec un salaire plus élevé. Au premier échelon de la grille indiciaire 2023, la rémunération brute mensuelle atteint 1 852,71 euros.

Aux échelons suivants, le salaire d’une aide-soignante de classe supérieure évolue comme suit :

  • échelon 2 : 1 910,91 euros ;
  • échelon 3 : 1 969,11 euros ;
  • échelon 4 : 2 032,16 euros ;
  • échelon 5 : 2 119,46 euros ;
  • échelon 6 : 2 206,76 euros ;
  • échelon 7 : 2 303,76 euros ;
  • échelon 8 : 2 395,91 euros ;
  • échelon 9 : 2 492,92 euros ;
  • échelon 10 : 2 589,92 euros ;
  • échelon 11 : 2 691,77 euros.

Bon à savoir : aide-soignante est un emploi de « catégorie active » de la Fonction publique hospitalière, avec un âge d’ouverture des droits plus tôt si toutes les conditions sont remplies (actuellement à partir de 57 ans au lieu de 62 ans pour la « catégorie sédentaire »).

Rappels : le métier d’aide-soignante et ses pistes d’évolution

Les lieux d’exercice de l’aide-soignante

En travaillant dans la Fonction publique hospitalière, une aide-soignante peut exercer dans différents lieux :

  • un centre hospitalier ;
  • un centre hospitalier régional universitaire ;
  • un centre hospitalier spécialisé en psychiatrie ;
  • un Ehpad (Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) ;
  • un établissement de soins de longue durée.

S’il n’existe, à ce jour, pas de spécialisation pour les aides-soignantes, ce métier permet de travailler aux côtés de publics variés, en fonction des services.

Le rôle d’un aide-soignant ou d’une aide-soignante

Exercer le métier d’aide-soignante dans un établissement de soins, c’est être au service du bien-être du patient. L’aide-soignante accueille le malade dès le début de son hospitalisation et l’aide dans tous les gestes du quotidien : lever, coucher, repas, toilette, habillage, etc. Elle veille à son confort et à l’hygiène de son environnement direct.

Depuis 2021, les compétences de l’aide-soignante sont étendues : elle peut détecter des situations à risque, appliquer des mesures de prévention, calculer un IMC (indice de masse corporelle) ou encore mesurer un taux de sucre ou d’oxygène.

À noter également que l’aide-soignante travaille en étroite collaboration avec l’infirmière. Un binôme essentiel à la qualité de la prise en charge des patients, avec des compétences bien distinctes.

Quelles sont les évolutions de carrière envisageables pour une aide-soignante ?

Devenir infirmière est la voie la plus souvent choisie par les aides-soignantes qui souhaitent progresser en compétences comme en rémunération. Pour cela, il faut entrer en IFSI (Institut de Formation en Soins Infirmiers) puis obtenir le Diplôme d’État d’Infirmier (DEI) :

  • en formation initiale via Parcoursup, pour les aides-soignantes ayant moins de 3 ans d’expérience ;
  • ou en formation continue, pour les aides-soignantes pouvant justifier de 3 ans d’exercice (équivalent temps plein) et de cotisation à un régime de Sécurité sociale. L’entrée se fait sur dossier et passage d’un concours.

À noter que les aides-soignantes non titulaires du baccalauréat qui justifient de trois années d’exercice peuvent aussi entrer en IFSI après des épreuves de sélection.

Des évolutions vers d’autres fonctions ou métiers sont possibles, exigeant parfois une formation complémentaire.

  • Auxiliaire de puériculture : passage du Diplôme d’État auxiliaire de puériculture (DEAP) en formation initiale, continue ou en VAE (Validation des Acquis et de l’Expérience). L’entrée en en IFAP (Institut de Formation d'Auxiliaire de Puériculture) se fait sur dossier et entretien sans condition de diplôme.
  • Secrétaire médicale : le concours d’assistant médico-administratif de la Fonction publique hospitalière (AMAFPH) est accessible avec ou sans diplôme. Il est également possible de devenir secrétaire médicale dans le cadre de la formation continue après 4 années d’expérience.
  • Accompagnant éducatif et social : pour les aides-soignantes diplômées, la formation pour préparer le Diplôme d’État d'accompagnant éducatif et social (DEAES) est accessible sur dossier et sans examen de sélection.
  • Assistante de soins en gérontologie : la formation est accessible aux seules aides-soignantes (et aux aides médico-psychologiques). Elle est proposée dans le cadre de la formation continue.

Les derniers articles